samedi 2 avril 2016

Vietnam du Nord au Sud en 10 jours. J10 et fin. Ho Chi Minh ville ou Saigon?

Plutôt Saigon, mais quand même, de plus en plus Ho Chi Minh ville, si vous comprenez ce que je veux dire...


Pour vous convaincre, regardez ces premières images, avec Saigon vu de ma fenêtre et Ho Chi Minh ville, vue du bus...
On commence notre journée de visites avec une pagode, la plus belle, la plus grande, la plus riche et la plus vieille de Saigon, la Pagode Giac Lam, construite en 1744.
Dès l’entrée, à gauche de la porte principale, on peut admirer le stupa à sept étages construite à la fin du siècle dernier pour accueillir des reliques bouddhistes, dont un échantillon des reliques de Bouddha Gautama apporté du Sri Lanka en 1953 par le moine bouddhiste Narada.

Il a fait aussi cadeau d'un  Bodhi Tree, (un arbre de sal, ou sala) lequel c'est un arbre saint pour les bouddhistes, car c'est sous cet arbre que le prince Siddhartha était assis avant de recevoir l’illumination et de devenir Bouddha Gautama. Cet arbre d'une grandeur déjà respectable a été planté au-dessus d'une statue du bodhisattva Avalokiteshvara, la déesse de la compassion, Quan The Am Bo Tat, dressée sur une feuille de lotus, symbole de pureté, sauf  que nos yeux de profanes sont attirés plutôt par l'arbre Couroupita guianensis, ou à vrai dire par la beauté exceptionnelle de ses fleurs superbes et ses fruits immenses, ou même par les lampions qui pendent au-dessus de nos têtes, pour ne pas parler du pigeonnier qui a fait carrément sensation, mais que je n’ai pas daigné de mettre en page.

Je dois dire que l'atmosphère de ce jardin, un vrai havre de paix avec ses beaux arbres et ses belles statues au milieu du brouhaha de la ville vietnamienne, était vraiment spéciale et nous préparait déjà comme il faut pour le reste de la visite.


A l'intérieur le sanctuaire se compose de trois zones: la salle de cérémonie, l’auditorium et le réfectoire, tous les trois zones étant remplis des statues, des meubles et de divers objets précieux, dont principalement des images de Bouddha dans diverses incarnations, ainsi que de nombreuses divinités taoïstes, chacun avec son propre autel.

La salle de cérémonie est dominée par la grande statue du Bouddha Amitabha, qui est entouré de cinq statues de Boddhisattva.  

L'arbre des âmes errantes que vous pouvez voir dans une de mes photos me rappelle en quelque sorte l’échelle du paradis peinte sur les murs des monastères en Bucovine. Parmi les 113 statues antiques, (les statues du Mékong, principalement en bois, seulement 7 en cuivre dorée, comme le Bouddha grassouillet et bonhomme de l’image) je remarque la statue de Chuan De, la déesse de la Miséricorde aux 18 bras, flanquée de deux statues dorées.
 
 
 
Là c’est le moment de dire que pendant que dans le nord le voyage se faisait sous le signe du film Indochine, dans le sud nous sommes en plein roman de Margueritte Duras et du film l’amant de Jean-Jacques Annaud que le guide nous a même fait passer à la télé du bus, en revenant du Mékong.

C’est donc en pensant au film que nous avons visité le quartier chinois de Cholon dans lequel était située la garçonnière de l’amant.
Et nous avons pu voir que le marché BinhTay Cholon, demeure le temple du commerce, avec des marchandises venues du monde entier.

Il faut croire que la religiosité des commerçants, qui n’oublient pas de faire leur prière devant l’autel placé juste au milieu du marché, afin de vendre leurs marchandises, y est pour quelque chose.
En tout cas, nous sommes avertis : il ne faut pas trainer devant leur stands, car ça les énerve, et il y a de quoi, vu l’étroitesse de couloir et la foule qui y circule.

Moi je me demande comment ils font pour s’y retrouver dans toute cette multitude invraisemblable des denrées de tout sorte !

En tout cas, ici j’ai pu me rendre compte que vraiment, nous sommes plus de 7 milliards sur la terre, ce qu’un citoyen qui passait à côté de moi a immédiatement approuvé, me montrant ainsi que je parlais toute seule à haute voix…


Le guide, avisé, nous a fait visiter aussi un magasin avec des nids d'hirondelles, mais là c'était le luxe total, rien à voir avec le marché. Comme quoi le prix de la marchandise imposait un tout autre cadre.
En fin, parce que nous sommes dans le quartier chinois, nous allons visiter aussi un temple taoïste, le temple Thien Hau, dédiée ici aussi, comme c'est normal, à la déesse de la mer Thiên Hậu. Je vous épargne les détails et je vous laisse regarder.  


Nous visitons aussi l'ancien quartier colonial, avec la cathédrale, la poste centrale et sa belle charpente métallique conçue par Gustave Eiffel,  nous passons à côté de l'opéra et d'un certain nombre de hôtels de luxe qui font qu'on pouvait même se croire en France,   pour arriver à notre restaurant Nghi Xuan au 5/11 Nguyen.

Après le bon répas (cuisine Hué) une  visite à la musée de la guerre s'impose, n'est-ce pas?

Nous visitons donc le musée de guerre, avec des images insoutenables (je n’ai même pas pu regarder jusqu’au bout) qui rendent incompréhensible l’engouement des Vietnamiens pour tout ce qui est américain : même « Le petit prince » dans la petite boutique à l’entrée, était traduit en anglais !

Parmi les centaines d’images, j’ai retenu l’image de la manifestation des Roumains contre la sale guerre menée par les Américains et aussi ou surtout, l’image de Roger Laporte, le jeune de 22 ans qui, le 9 novembre 1965, s'était donné la mort par le feu en s'arrosant d'essence devant le siège de l'ONU.

Nous reprenons notre marche à pieds dans l'ancien quartier colonial, nous passons à côté du lycée Chasseloup-Laubat, où Marguerite Duras étudia, rebaptisé de nos jours Lê Quy dôn, d'après un grand philosophe vietnamien.  Suit l'ancien palais présidentiel, maintenant  "palais de la réunification" , encore un parc, où nous pouvons voir que les jeunes Vietnamiens sont des jeunes comme les autres et enfin la cathédrale, avec ses murs en briques de Toulouse et ses vitraux  issus de l'Atelier Lorin à Chartres, on se croirait vraiment en France, hein...

 Après cette visite nous allons vers l'hotel de ville en parcourant des rues bordées d'hôtels et de magasins de luxe, Continental, Vuitton, Chanel et autres Balenciaga.. Communisme, quoi!

Et voilà, c'est la fin de notre voyage!

Et là, surprise: le guide nous propose en supplément (payant) la visite de la tour que nous avons vu un jour avant pendant le diner croisière sur le fleuve Saigon. C'était  la tour Bitexco.

Of corse que nous deux on fait partie de l'équipe qui veut le visiter, on n'a pas fait tant des kilomètres pour rater une telle occasion de voir la ville de Ho Chi Minh d'en haut! J'avais un peu peur pour mon mari et son genoux (ça y est, maintenant il s'est opéré!) mais il a tenu bon, malgré la distance plus grande que prévue, car les perspectives sont trompeuses!

Et nous n'avons pas regretté: au 52-ème étage, juste à côté de la plateforme d'atterrissage pour hélicoptères, une vue à 360 degrés sur la ville, un beau coucher de soleil tropical, une bière bien froide, la musique, ben, qu'est ce que vous voulez que je vous dise?
Google map de la visite à pieds dans "le quartier colonial".

Conclusions ?

Ben, ce voyage m’a permis d’avoir un petit aperçu du Vietnam et de son peuple qui m’apparaissait si éloigné auparavant, malgré le contact que j’ai eu dans les années ’90 avec des gentils collègues  Nord-Vietnamiens dans le laboratoire International  d’Intelligence Artificielle de Bratislava.

C’est vrai que c’était trop court et sur des sentiers battus, même ultra-battus, car proposés par tous les tours opérateurs, mais quand même,  c'était un voyage bien réfléchi pour offrir une palette aussi large que possible des réalités historiques et quotidiennes du pays.

Déjà, la nature et le paysage sont spectaculaire, ils ont de la chance d’y vivre, mais autrement,  comme partout, il y a des choses qui me plaisent, d’autres qui m’étonnent, d’autres dans lesquelles je peux même me reconnaître…

Mais ce que je retiens surtout c’est que dans cette partie du monde il a une vieille et très respectable civilisation qui gagne à être connue et un peuple qui a su transcender ses malheurs et renaître de ses cendres et que le futur lui appartient !

Alors on dit quoi ?  Merci la vie et à bientôt pour le prochain voyage, lol !

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mercredi 23 mars 2016

Vietnam du Nord au Sud en 10 jours. J8-9. Le Delta du Mékong.

Nous voilà à Saigon, et, en regardant la rue, de nuit comme de jour, ça change par rapport à Hoi An ou Hué: ça ressemble plutôt à Ha Noi, à quelques différences près...

Autrement, nous nous réveillons de bonne heures, comme d’habitude, car non seulement le programme est chargé et nous avons un long chemin à faire, mais en plus il y a le bordel des valises, avec quelques-unes qui vont rester à l’hôtel et quelques autres doivent partir en bus vers Can Tho, selon le désir des propriétaires. Nous, on les laisses sur place avec notre Adèle favorite fraichement arrivée de Hanoi, (je parle of course de notre magnifique tableau Klimt laqué acheté là-bas). On préfère voyager légers, sac à dos et puis on fait confiance à nos amis les Viêts, hein…

Ça tombe bien pour moi, car pendant que les autres s’occupent de leurs valises, j’ai le temps de me brancher à l’ordinateur de l’hôtel pour lire les informations de France: catastrophiques !  Mais le voyage continue...
Enfin, départ pour le mythique delta du Mékong, dixième fleuve du monde et le quatrième d’Asie, dont le delta, vaste plaine rizicole quadrillée par des canaux et des rivières, est habitée depuis plus de 2 000 ans.

Il faut savoir que le Mékong vient non seulement de loin et mais aussi de très très haut, car il prend sa source au Tibet, à plus de 5000m altitude et après avoir traversé successivement la Chine (dans la province du Yunnan), le Laos, la Birmanie, la Thaïlande et le Cambodge, où se forment les premiers bras de son delta, se prolonge dans le sud du Viêt Nam où il se divise en deux branches principales, le Tiền Giang (« fleuve à l’avant ») et le Hậu Giang (« fleuve à l’arrière »), pour se jeter après en mer de Chine méridionale par neuf estuaires. D’où le nom vietnamien du fleuve, Sông Cửu Long (« fleuve des neuf dragons »).

Justement, nous allons prendre le bateau que voilà dans le port de My Tho, où nous allons commencer notre croisière sur la rivière Tiền Giang, la porte d’entrée du Delta du Mékong.

Le premier contact avec le fleuve et ses flots brunâtres, limoneux et boueux, m’a un peu désarçonné et en regardant ma première photo, il faut reconnaitre qu’il y avait de quoi. Mais dès que le bateau a commencé sa course, la magie du voyage a pris vite le dessus.

Nous zigzaguons à peu près une heure sur le fleuve en regardant ses berges avec les maisons sur pilotis et autres baraques en tôles, (spécialement conçus pour que les touristes occidentaux puissent s’exclamer sur leur précarité) et nous nous émerveillons aussi, comme il se doit, sur la multitude des dimensions et des formes de tous ces objets qui flottent autour de nous, une multitude hétéroclite de barques, de péniches et d'autres embarcations bizarres…

Pas pour longtemps, car nous nous arrêtons et nous descendons de notre jonque pour visiter la première de ces pittoresques iles alluvionnaires de végétation luxuriante, promises par le croisiériste.

 Cette île-ci comprend une petite ferme apicole et un petit restaurant couverte des feuilles de cocotier où on nous offre une dégustation gratuite de thé au miel et des fruits tropicaux, pendant qu’un monsieur nous joue de la musique folklorique du Delta du Mékong, "don ca tai tu". Comme je viens de Roumanie ou le tourisme avait (au moins dans les années ’70-’80) ce même type de mise en scène, je ne suis que rélativement mpressionnée. N’empêche, finalement, après que j’ai gouté de leur gelée royale, j’en ai quand même acheté une petite boîte, en me disant qu’il y a des chances qu’il soit bio…

Preuve, s'il en faut,  qu'en fait j’ai bien aimé ce premier contact avec leurs iles remplis de jardins tropicaux, avec tous ces palmiers d’eau qui remplacent dans la mangrove les palétuviers détruits pendant la guerre ou par les pesticides, et aussi les cours d'eau chevauchés par des petits ponts, les ananas en pot et surtout les fleurs, les belles fleurs tropicales de toutes le couleurs, pareils aux oiseaux gardées dans des cages. Et même le serpent commercial qui remplace ici le buffle du Hoa Lu exposé pour se faire photographier avec les touristes, lesquels touristes souvent ne payent rien en échange.
Nous reprenons notre bateaux-jonque pour naviguer jusqu’à une autre ile, cette fois consacrée aux produits dérivés de noix de coco.

Et c’est vraiment fou tout ce qu’on peut faire avec cette pauvre plante (je parle des cocotiers, là) et ses fruits. Bon, il y a les bonbons et les gâteaux que chacun d’entre nous a déjà mangé dans sa vie, mais ici on fabrique aussi des matelas, des briques, des toits, des paniers, etc.

Tout ça m'interpele et en plus l’environnement aussi est superbement beau et même intéressant, avec toutes ces plantes tropicales et toujours ces canaux et ces ponts, la mangrove, quoi, et l’autel des ancêtres au milieu de l’atelier, etc…

Pour ne pas parler d’un autre serpent « commercial » que cette fois quelques-unes d’entre nous ont même enroulé autour de leur cou pour la photo, malheureusement toujours sans rien donner au propriétaire… Ben, le pauvre paysan, il va finalement renoncer à le nourrir, ce serpent, hein…


A la fin de la visite, nous nous embarquons de nouveau sur notre bateau et nous continuons à naviguer sur la rivière Tien, en dépassant au passage le pont Rach Mieu, (construit par les Japonais) qui relie la ville de My Tho avec la province de Ben Tre.

Nous nous arrêtons sur un petit débarcadère où nous montons deux par deux dans des barques à rames et là c’est vraiment le top de la journée sinon du voyage: nous entrons lentement dans un de ces tunnels ombragés de la mangrove, un canal à travers des palmiers d’eau et de palétuviers, une vraie jungle tropicale exubérante où la fraîcheur mystérieuse, après la chaleur tropicale de cette journée de novembre, contribue à l'enchantement et au bien-être.



La petite barque s’arrête à côté d’un ponton et nous débarquons sur une ile exquise, devant un restaurant que je suppose être le restaurant Hao Ai à Ben Tre.
En tout cas sur cette ile  aussi il y a des petits canaux, des arbres fruitiers, des bananiers, des cocotiers et j’en passe, en plus il y aussi les tombes en marbres à côté des villas, pour preuve de l’importance des « ancêtres » dans ce pays…
Pour le déjeuner, on va enfin voir comment on épluche le célèbre poisson “oreille d’éléphant”, puis nous allons reprendre notre périple sur le Mékong, en passant à côté d’une ferme d’élevage de poissons, justement.  Suit la route en bus vers Can Tho et son hôtel modern de je ne sais pas combien d’étoiles d’où on peut avoir une merveilleuse image de nuit sur un autre pont à haubanes, Cau Quang Trung, construit par les Japonais (ou en tout cas avec leur argent), cette fois sur le bras de Mékong appelé Bassac (ou Hau Giang).,

La journée suivante (la neuvième de notre voyage éclair) nous prenons un autre bateau, cette fois pour une balade sur le canal de Cai Nong, avant de découvrir un des plus grands marchés flottants du delta de Mékong, à Cai Rang.

Le paysage des berges et de l’eau est quasiment le même que celui qu’on a vu hier sur la rivière Tien, sauf les grands buildings derrière les baraques en tôles, dont notre hôtel, Iris. Et la couleur du bateau Sacatours, qui signifie peut être qu’il n’est plus une « jonque »?
Nous arrivons enfin au marché et là, je ne sais plus où donner de la tête: des bateaux partout, de tous les sorto-typo-dimensions (pour dire comme un de mes anciens collègues en Roumanie), organisés eux seuls savent comment, par type de fruits ou légumes vendus, avec un exemplaire de leurs marchandises accroché en haut d’un mas en bois pour annoncer "la couleur".

Attention, celui-ci c’est un marché "en gros", on ne vend pas en détail, mais quelques barques abordent quand même les bateaux des touristes pour offrir des fruits et des boissons.

Autrement, on voit que les bateaux des vendeurs sont aussi leur lieu de vie, avec  familles et enfants, le linge qui sèche, le prouve. Mais il y a de quoi s’exclamer de nouveau sur le thème « qu’est ce qu’on est bien en France », même si je sais pertinemment que ce n’est pas ce « bien » là qui fait le bonheur, on n’a qu’à regarder leurs quasi-permanent sourire, par comparaison avec la morosité occidentale, hein…

Enfin, même si je regarde de tous mes yeux, faut dire que je ne suis pas si emballée que ça et je ne vais pas rêver la nuit d’y aller, mais je reconnais que le Delta du Mékong c’est whaou…
Nous quittons le marché et nous allons visiter encore une ile, aussi belle que les précédentes, mais avec, cette fois, un atelier de traitement du riz : on va faire des galettes et des vermicelles et puis même pipi au WC du coin (en laissant bien sûr quelques dongs dans le panier attaché sur la porte).  Par prévision, le pipi, car d’ici nous prenons de nouveau le bus et nous ne savons pas pour quelle distance et surtout pour combien de temps, vu le trafic sur la route…
Comme j’ai dit, nous prenons le bus, mais pas avant d’acheter une petite bisbille à la fillette, car elle est trop mignonne la pauvre, obligée d’essayer de vendre quelques chose à ces représentants de la société capitaliste de consommation qui n’en veulent plus rien.

 Après ça, nous nous reposons en regardant par les fenêtres du bus, le temps de voir que le sud aussi a adopté le style des maisons tube, que les élèves ont la tenue traditionnelle vietnamienne, l’ao dai de couleur blanche et que vraiment le Delta de Mékong est le grenier à riz du Vietnam, la multitude d’entrepôts pleins de sac de riz qu’on voit au bord de la route le prouve.
Nous nous arrêtons pour le déjeuner à Chau Thanh, dans un super-restaurant, le Mekong Rest Stop.

Ici non seulement le repas était excellent, avec les démonstrations de cuisine habituelles et la curieuse grande boule de riz gluant, mais le site était somptueux et de toute beauté, avec de très beaux jardins, des petits étangs couverts des nénuphars et des reproductions de filets de pêche typiques, des petits ponts élégants à travers des carneaux bordés des plantes exotiques, des bungalows de plusieurs styles, simulant les maisons communales des différentes ethnies, et des fleurs, des canas, des bougainvilliers et même des orchidées en parasitant les arbres et tout était propre, très élégant et soigné, avec l’herbe verte et bien coupée… ah ah ah, mon jardin à moi, tiens…
Nous arrivons enfin à l’hôtel de Saigon, mais pas avant d’avoir visité encore un autre atelier de laques… Dommage pour eux et surtout pour le responsable de la communication avec son français soigné, vieille école, car le Hanoi leur a soufflé la mise…
Et pour finir la journée en majesté (et le voyage, ou presque, par la même occasion) diner de gala avec danse et musique vietnamiennes, pendant une croisière sur la rivière Saigon, en regardant la ville by night, s’il vous plait !

Et vous voyez le gratte-ciel dans la dernière photo avec la plateforme d’atterrissage pour hélicoptères?  Eh ben, c’est là que nous allons finir notre voyage le lendemain, au 52 étage, devant une bière toute froide, na-na-nè-re…

 

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Mekong..à suivre