jeudi 29 janvier 2009

Visite éclaire au Japon.Nara


Jour 5 : Tokyo – Kyoto et visite à NARA (ancienne capitale du Japon)

Apres un dernier petit-déjeuner à l’hôtel  Shiba Park de Tokyo le transfert, sans assistance, mais heureusement dans le  taxi (appelé par la réception) , à la gare centrale de Tokyo pour prendre le train pour Kyoto. J’ai dit « heureusement », car je ne sais pas comment j’aurais pu arriver seule, avec mon bagage, avec l’agglomération des métros et surtout en ne connaissant pas vraiment le trajet: le taxi m’a laissé tout près de la ligne de départ, dans un endroit que je n’ai pas vu un jour avant et même maintenant je ne peux pas dire où c’était…  Finalement  je suis arrivée même beaucoup trot tôt, car le «garçon» de l’hôtel a appelé le taxi immédiatement après ma sortie du restaurant, même pas le temps de laver mes dents. Et comme en taxi j’ai fait seulement quelques cinq minutes,  à mon arrivée à la gare c’était à peine huit heure, quand le train était prévu pour 9 heures et 20minutes. Mais je dois dire que j’étais tellement occupée à faire des photos ou simplement à regarder les gens qui passaient, ou qui y travaillent, que je n'ai pas vu le temps passer et j’ai même failli perdre le train… D’un coup, à cause de ça,  je n’ai pas fait des photos du fameux Shinkansen ! Heureusement que mon mari était lui aussi de ce voyage, mais le jour précédent ! Par contre, moi j’ai de plus belles photos du parcours, même à travers les vitres et en mouvement : des bâtiments « civiles », à la périphérie de Tokyo, le mont Fuji, (qui ressemble un peu à notre Puy de Dôme) et quelques petites villes de passage... 

Mon train est enfin annoncé !

Ben oui ! C’est le fameux shinkansen !

C’est vrai, ce n’est pas beau, mais j’ai l’habitude !

On ne le croirait pas, mais il a plus de 3700m !
Vers midi moins quart nous sommes déjà à Kyoto. 

Je trouve sans aucune difficulté l'hôtel New Miyako, hôtel très bien noté, tout près de la gare, comme on peut voir dans la photo du google map:

 l'hôtel Miyako  à droite  et la gare de Kyoto  à gauche



Mais, une fois à la réception, j'apprends que c’est trop tôt pour entrer dans ma chambre:  je dois attendre à peu près une heure… 

Tant pis, je profite pour faire un tour à travers l'hôtel et je ne suis pas du tout déçue. Voilà quelques photos des jardins intérieurs et du hall, dont celle avec les geishas prise  le soir avant mon départ:










Bon, c’était bien, mais quand même j’ai respiré soulagée quand la réceptionniste m’a appelé pour me donner la chambre : vite, un thé, un café, quelques gâteaux (je n’ai pas la patience de manger un vrai repas dans ces conditions) et de nouveau dans le hall pour attendre le bus qui va m’amener à Nara pour l'après midi, dans ma deuxième visite accompagnée de ce voyage.

Une fois dans le bus, déjà bondé avec des gens logés dans les autres hôtels de la ville, je me suis assis à côté d’une jeune fille, préparée à profiter au maximum de cette excursion. 

Nara n’est pas très loin de Kyoto, une quarantaine de kilomètres vers le sud sur des bonnes routes, même si, à cause des richesses archéologiques de la région, comme nous a expliqué la guide, ici il n’y a pas des autoroutes. Je ne l’aurais pas dit, d’ailleurs, vu l’enchevêtrement des ponts et des voies sur notre parcours.

Nous passons à côté du temple To-Ji, j’ai même le temps de faire des photos de sa pagode, la guide nous montre avec une fierté certaine le bâtiment de Nintendo (« le Bill Gates japonais est originaire Kyoto », nous dit-elle), puis un paysage plus tranquille, rivières, rizières, plantations de thé couvertes pour pas risquer les coups de soleil, elle a le temps de nous parler et pour une fois les gens dans le bus sont respectueux et à l ‘écoute. Nous apprenons ainsi que les fermes à riz sont subventionnées par l’état (pour la sauvegarde du riz japonais), que les Japonais préfèrent les maisons de dimensions humaines, pour pouvoir les entretenir conformément aux standards japonais, c’est à dire, nettoyées chaque jour de fond en comble, y inclus le linge. C’est pour ça tout ce linge qui sèche sur les balcons : pour pas consommer trop d’électricité, ils lavent le linge les matins et le font sécher dehors, un petit tour de sèche linge le soir et ça y est, il peut être utilisé, etc… A vrai dire, c’est cette guide qui m’a le plus plu dans ce voyage, elle parlait bien et elle était vraiment joyeuse et disponible : ce qu’on dit sur la gentillesse des gens de Kyoto, ça doit être justifié en fin de compte…

Mais nous voilà arrivés à Nara, première capitale du Japon, de 710 à 784, restée jusqu'à nos jours "source d'inspiration de la culture japonaise", dont les nombreux monuments historiques -temples bouddhistes et sanctuaires shintoïstes- ainsi que les richesses archéologiques lui ont valu l’inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.





Justement, dans le programme de l’excursion nous avons deux des plus importants monuments historiques de Nara, sinon du Japon. 

Un temple bouddhiste, le grand temple de l'Est Todai-ji, le siège de la secte bouddhiste Kegon et le sanctuaire shintoïste Kasuga, tous les deux situés dans le Parc aux daims, ce que nous pouvons voir dès la descente de l’autobus : des daims partout, nombreux et vraiment attendrissants, carrément affamés pendant les mois d’hiver, encore plus que dans les autres saisons. Quoique, si je regarde les diverses images sur Internet, ils le sont toujours et ils sont prêts à faire n’import quoi pour obtenir ceux qu’ils attendent: pousser avec leurs cornes plus ou moins grandes, pour attirer l’attention, manger des parapluies ou des papiers … 


Mais la plus grand surprise à notre entrée le parc ce n'étaient pas tellement les daims, même si  leur nombre était vraiment spectaculaire, mais le fait d’apprendre que la fille à côté de laquelle je me suis assis spontanément,  sans trop réfléchir, dans le bus, était originaire de Roumanie, comme moi. Sauf qu'elle était de Brasov et moi de Bucarest et pendant que moi je suis établie en France, elle l’est aux USA… 

Et ça nous à fait beaucoup rire quand, après une courte conversation en anglais, puis en français, nous avons appris que ce n’était pas du tout utile de nous « forcer » dans des diverses langues «étrangères», car c'est beaucoup plus simple de parler le roumain…

Quand même, il faut remarquer que je rencontre des Roumains partout où je vais, aux Canyons américains, au temple Todai-ji de Nara, au Japon, et même à Roissy, au retour : deux Roumaines, la mère et sa fille, établies en Italie, qui venaient, comme moi, d’un voyage au Japon. Et, je tiens à le souligner, tous ces Roumains que je rencontre sont des gens bien. La jeune fille, par exemple, après avoir fini un Business school dans une université américaine, travaille maintenant comme manager aux American Airlines… Rien que ça! 

Un petit moment d’étonnement devant la surprise de cette rencontre et  d’enchantement devant la foule de daims qui nous entouraient et il a fallu courir vers la première porte du temple, la porte du sud,  Nandai-mon. Sans même avoir le temps de nourrir un peu les chevreuils, mais en nous promettant de le faire au retour. Ce que nous avons fait, par ailleurs, en achetant un repas chaud spécial-daims à un des marchands japonais qui étaient là pour ça. Pas étonnant, vu que les cerfs sont considérés comme des animaux divins et protecteurs de Nara (et de tout le Japon en fait). De ce fait, les habitants devaient autrefois s’incliner devant leur passage, en signe de respect et en tuer  était passible autrefois de la peine de mort. (Bon, on sait, de toute façon, ni un, ni deux, les samouraï tuaient à tout va, dit-on.😎) 

Enfin, laissons les cerfs et allons enfin vers la grande porte du sud, la porte Nandai-Montrésor national,  seule qui reste du mur d'enceinte. Entièrement en bois et sans clous, elle a été reconstruite   en 1195 dans le style dit “Daibutsu”, s’inspirant de l’architecture chinoise de la dynastie Song. 
(si, si, le style Tang du début est différant du style Song et les deux sont adaptés au Japon et aux Japonais... Quant aux différences, ne me demandez pas: entre les toits en pentes plus ou moins douces, ou plus ou moins courbés aux extrémités, je ne suis pas capable de les voir... )

En tout cas, pour cette porte-ci, coiffée d’un double toit, la structure comporte cinq travées et trois paires de portes, ayant d’une parte et d’autre deux statues des gardiens Nio"les colosses du Todai-Ji", sensés défendre le temple de démons et mauvaises esprits. 

Comme toujours, l’un a la bouche ouverte symbolisant le déchaînement de colère, l’autre fermée symbolisant la puissance contenue.  Leurs statues monumentales en bois, de près de 8,4 mètres de hauteur, sont réalisées – dit-on – en 1203, en tout juste soixante-neuf jours, par les sculpteurs Unkei et Kaikei, des grands sculpteurs japonais du 13ème siècle.

Après encore une autre porte, la porte de l'enceinte intérieure, Todaiji-Chumon, construite en 1716, plus petite et plus colorée, nous avançons dans une cour de belles proportions, sur une allée au bout de laquelle, précédé par une Grande Lanterne octogonale en métal gravé, du VIIIe siècle, classée trésor national, il y a le «Daibutsu-den » ou «kondo», le bâtiment principal du temple, entouré de nombreux bâtiments secondaires. 

Parmi celle-ci je remarque à droite, derrière ce que je vais apprendre que c'est la porte  Togakumon, une belle structure doré qui s'avère être un sorin démantelé, ("set of treasures,")  qui se trouvait au sommet d'une pagode, comme les flèches de nos cathédrales.  Il y a environ 1200 ans, il y avait à cet endroit  une pagode de 7 étages  et ce sorin, qui mesure 10m de haut,  a été réalisé pour une réplique de cette pagode qui a été exposé à l' l’exposition universelle Expo '70 d'Osaka.
















 Construit vers 752 par l’empereur Shomu pour consolider la position de Nara comme capitale de Japon et centre du Bouddhisme,  incendié par les hommes du clan Taira en 1180, de nouveau brulé par le général Matsunaga Hisahide en 1567 , le Daibutsu-den que nous pouvons voir est donc le résultat de la dernière reconstruction, achevé en 1707.  La structure actuelle, très belle et harmonieuse malgré ses dimensions imposantes,  ne représentant que 2/3 du bâtiment d’origine, reste quand même la plus grande construction en bois du Japon.




Car la salle principale, telle que nous pouvons la voir aujourd'hui, a été construite pour abriter une statue du Daibutsu, le Bouddha Vairocana, la plus grande statue en bronze du monde, avec ses presque 15 mètres en hauteur et quelques 430 tonnes de bronze et 130 kg d’or. L’échelle de la sculpture est mieux indiquée par la mesure de certaines de ses parties: les oreilles mesurent 2,5 mètres (8 pieds) de long et les yeux 1 mètre (3 pieds) de large. Les cheveux du Bouddha sont rendus à l’aide de 966 sphères de bronze et sa figure, semble--il était à l’origine recouverte d’or .

 En dépit de ces dimensions, la statue exprime une grande sérénité, par le visage calme et bienveillant et le sourire plein de sagesse du Bouddha et aussi par les gestes de ses mains, les moudras abhaya, de la protection et de l’absence de crainte, avec la main droite, respectif varada, de bienvenue, avec la gauche. Autrement dit, cette représentation du Bouddha signifie « venez vers moi et vers le Bouddhisme, sans crainte »

Le socle de la statue est une fleur de lotus en bronze ayant incisés sur ses pétales des divers desseins sur le Thème du "Rengezô Sekai" "Le lotus est matrice de l'univers", exprimant la généreuse idée que chaque personne n'est pas un être totalement isolé, elle est en rapport avec toutes les autres choses et le Bouddha Vairocana, le "Grand soleil" ou "Grande lumière", la forme suprême du Bouddha, veille sur l’ensemble.

La statue de Bouddha est flanquée par deux statues en bois doré du XII siècle, les bodhisattva, Akasagarbha (Kokûzô ou Akasha) et Nyoirin Kannon, Nyoirin Kannon la Bodhisattva de la compassion  et derrière il y a de nouveau des gardiens Nio et les maquettes du temple, le bâtiment actuel et le bâtiment d’origine, pour la comparaison. Juste à droite de l'entrée principale est placée une bizarre statue en bois représentant un bodhisattva avec des vertus médicales, le Pindola Bharadvaja (Binzuru). habillé comme les statues Jizô.


Enfin, à regret, je suis obligée de quitter les lieux: la nuit commence à tomber déjà, ou c’est parce que le soleil a décidé d’entrer définitivement dans les nuages ? 

En tout cas, pendant la visite suivante, j’ai rarement la lumière nécessaire pour faire des belles photos avec mon appareil. Et pourtant le magnifique sanctuaire Kasuga, situé à l'est du parc, aux pieds de la montagne Mifuta, (un lieu sacré où les Japonais pensaient que les Dieux descendent sur terre), l’aurait mérité pleinement !

Fondé en 768 comme sanctuaire de la famille Fujiwara, c'est un sanctuaire majeur dont le style, adaptation japonaise du style chinois de l’époque Tang , a eu une telle influence qu’il est devenu un paradigme pour désigner tous les autres sanctuaires japonais de même influence ”Taisha-zukuri”.

Kasuga, un endroit mystérieux et magique, le rêve dans un rêve…

Au moins c’est comme ça qu’il m’est apparu au crépuscule de cette merveilleuse journée d’hiver. Peut être l’atmosphère de mystère venait de la forêt profonde qui l’entourait de partout, peut être c’était le soir qui venait de tomber petit à petit, ou peut être c’était parce que nous, les quelques voyageurs du bus, nous étions presque seuls à le visiter ce vendredi, le 16 janvier 2009, autour de 17 heures ?

 Car, je ne sais trop pourquoi, mais nous avons eu la chance inouïe de ne pas avoir à affronter les foules des croyants qui, par tradition, viennent prier dans les temples au début de l’année, comme j’allais le voir le lendemain à Kyoto, ou comme je l’ai vu déjà pendant la visite d’Asakusa, à Tokyo !

Comme dans tous les sanctuaires shinto, une fois passé le premier Torii, nous traversons une longue allée qui a pour but de mettre le visiteur dans l’état de méditation nécessaire pour entrer dans un temple. C'est la purification de l'esprit!

Mais ici cette allée est bordée par des milliers de lanternes en pierres, donations des croyants aux cours des siècles: en fait ce sanctuaire est célèbre justement à cause de ses plus de deux milles lanternes en pierres et un autre millier de lanternes en bronze, allumées deux fois par an, en février et en août. 

Je peux facilement imaginer ce que ça peut être si même sans les lumières allumées, sinon justement à cause de ça, le lieu était, comme je le disais, magique ! 

Au milieu d’une vaste forêt, le crépuscule, les mystérieuses lanternes couvertes de mousse, ici et là, dans une allée, un de ces daims "messagers des dieux", nous regardant avec des grands yeux pleins de sagesse, j’étais comme sur une autre planète, quand, devant mes yeux apparurent les premiers bâtiments, peintes en rouge vermillon, brillant dans une étrange lumière, contrastant merveilleusement avec le vert foncé et grisâtre du paysage.

 Je peux difficilement décrire la magie, tout me fascinait, mon seul regret était, comme toujours, de ne pas pouvoir y rester plus longtemps! Je vous mets quelques images en espérant qu’elles sont assez bonnes pour vous transmettre mon émerveillement !





















Le retour à Kyoto s'ai fait en silence ou presque, je quitte ma voisine roumaine, ça aurait été vraiment super d’aller ensemble voir le spectacle au Gion Corner...

 Je ne sais pas si elle a réussi le voir toute seule, car elle n'avait pas le ticket ..

En ce qui me concerne, le lendemain, j’ai eu plein les yeux, mais le soir c’est autre chose, c’est sûr ! Tant pis, je ne pouvais pas, vraiment! 

C’était déjà 19.30 quand le bus c’est arrêté devant l’hôtel Karasuma-Kyoto, il fallait que je trouve l’hôtel où était logé mon mari (qui était à son dîner d’adieu, car il partait le lendemain vers la France) et puis il fallait que je trouve aussi un restaurant pour prendre moi-même un bon repas, japonais, si possible…

Je me suis bien débrouillé finalement. 

Après avoir récupéré à la réception la clé de la luxueuse chambre de mon mari, j’ai trouvé un bon petit restaurant (preuve, il était bondé !) sur la «Teramachi-kyogoku shopping arcade», où, après moult hésitations, j’ai choisi un «shogayaki set» et non pas un «yakisoba set»,  comme j'aurais été tentée au début (lol), ce que je n’ai pas regretté du tout…

 Car c'était en fait ma soupe japonaise de tous les jours et du porc grillé avec une sauce au gingembre, quelques végétaux et du riz ce que je préfère quand même aux  nouilles (soba) grillés.  

Je n’ai pas essayé de commander un dessert, malgré le fait que j’avais vraiment envie de tester encore une fois les gâteaux japonais, (si on considère le gâteau de Hama-Rikiyu comme un premier test...) mais j’ai fait l’erreur de penser que je trouverai sur la grande rue d’où je venais, je parle de Shisjo-Dori, une rue pleine de toute sorte de magasins et restaurants et autres épiceries, mais que nenni, ils avaient que des gâteaux français, la grande mode au Japon, quoi, même un serveur m’a répondu en riant, « pas du japonais ! »… 

Tant pis pour les gâteaux aussi, j’étais trop fatiguée pour chercher plus que ça, je suis revenu à l’hôtel de mon mari où je l’ai attendu patiemment, en me préparant un bon thé japonais. Vers neuf heures et demi il est revenu, après son grand repas accompagne d'une authentique geisha et vers dix heures, avec un gros pincement au cœur, j’ai fait mes adieux (car il quittait le Japon le lendemain), je suis montée dans un taxi et je suis allée à mon hôtel…

 Oui, la séparation était émouvante, j’avais aussi un peu la trouille, pour lui, avec le voyage en avion (on ne sait jamais !) et pour moi, mais quand même, quelque part j’étais bien contente de rester encore une journée au Japon pour visiter tranquillement la ville de Kyoto…

NOTE

Et parce que j'ai parlé du style architectural  des bâtiments et parce que nous sommes à Nara, où toute semble avoir commencer, une parenthèse me semble opportune. 

Comme on le sait, la civilisation japonaise a été largement influencée, directement ou indirectement (via la Corée ou d'autres pays d'Asie)  par la civilisation chinoise!  

Déjà 400 ans avant notre ère, au cours de la période Yayoi, des technologies venant de Chine et de Corée, comme la riziculture et la fonte du bronze et du fer, ont été introduites au Japon. Le tissage de la soie, la fabrication du papier, sont d'autres  technologies venus de Chines, comme l'écriture et l'architecture des temples bouddhistes et comme le bouddhisme lui même. 

Comme c'était normal, les styles architecturaux des temples bouddhistes, même si  importés de Chine et d' autres pays asiatiques, avec le temps se sont adaptés aux  exigences  esthétiques ou climatiques de Japon, ainsi qu' aux ressources locales.

Presque tous les bâtiments sont construits en bois, avec le toit  légèrement incurvé et des pentes plus douces  qu'en Chine. Les  murs sont  minces comme du papier,  et à l'intérieur il y a des parois mobiles, permettant de modifier la structure et les dimensions des pièces en fonctions des besoins.

En général la disposition du temple est règlementée: la porte principale est construite face au sud, le complexe du temple contient une salle principale avec la statue de Bouddha et la pagode abrite des objets sacrés. Peuvent exister d'autres structures civiles, comprennent des salles de conférence, un dépôt de sutras, des quartiers de prêtres et de moines etc...

Les caractéristiques des temples bouddhistes japonais une fois définies, elles ont eu une influence majeure  sur l'architecture des autres  temples, des bâtiments civiles,  des statues et même de l'aménagement du paysage, de l'art et l'esthétique japonaises en général, 





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