Le matin (programme du jour oblige) nous quittons en bateau la Marina Grande de Sorrento, en laissant derrière nous la baie de Naples et le continent…
Et on arrive à Capri...
Après une demi-heure de navigation sur une mer tranquille à souhaite, d’un bleu intense, invraisemblable, sous un ciel aussi bleu, sans aucun nuage, nous voilà dans un microbus customisé (car moins large que d’habitude) en route vers Anacapri, le village perché sur « les hauteurs » de l’ile mythique, pour visiter une maison encore plus mythique, la maison d’Axel Munthe…
Oui, j’ai lu le livre, il y a beaucoup trop d’années, mais j’ai toujours cru que l’auteur parlait du Mont Saint Michel, preuve que j’ai aussitôt oublié le contenu. Ben oui, à part le fait qu’il buvait d’une manière semi-religieuse le vin « Lacrima Christi » (que j’ai acheté à chacun de mes voyages en Italie) je ne me souviens pratiquement de rien de ce livre. C’est feu ma sœur, docteur elle-même qui, et peut-être par conséquent, était un grand fan. Et d’ailleurs c’est chez elle que j’ai lu ou plutôt feuilleté le livre… Et de toute façon, ma mémoire commence à me jouer des tours, j’ai eu des problèmes avec Torquato Tasso aussi, à Sorrento, pas moyen de me souvenir qui il était et qu’est-ce qu’il faisait et le pourquoi et comment de son nom dans ma tête… Il faut croire que le jardinage intensif laisse des traces, et pas seulement sur les mains… Ou c’est déjà l’Alzheimer ?
Bref, la maison d’Axel Munthe à Anacapri est magnifique, avec des murs blancs, comme je les aime, avec la nature et la mer astucieusement partout, dehors et dedans, « aperta al sole e al vento e alle voci del mare – come un tempio greco – e luce, luce, luce ovunque! », comme la voulait son propriétaire, avec des meubles, des statues et des mosaïques anciens, de grande valeur, preuve qu’elle a été construite et meublée à une époque où on pouvait acquérir quasi-librement les antiquités italiennes , grecques ou égyptiennes et que l’écrivain, de surcroit, avait de l’argent et des amis…
Bon, je ne suis pas jalouse, hein, car en dépit des statues et les autres merveilles, à part les pergolas, le jardin et les terrasses, largement ouvertes sur la mer et offrant des vues exceptionnelles sur Capri et Marina Grande, la péninsule de Sorrente et les iles des Sirènes, ainsi que sur la baie de Naples dominée par le célèbre Vésuve, la maison m’a paru froide et trop austère et certainement je n’aurais pas aimé y habiter et surtout dormir dans cette chambre à coucher avec son lit du XVème siècle où le docteur Munthe pratiquait la hypnose sur ses illustres patientes…
Mais je vous mets quelques photos pour juger par vous-même, vous qui, éventuellement, venez lire ces lignes …
Apres la maison, nous avons eu un peu de temps libre pour explorer
l’ile, ce que je ne me suis pas privé de faire, en parcourant les ruelles étroites
entrecoupées d'escaliers et même en
entrant parfois sans vergogne dans les cours des propriétés privées, pour mieux
admirer le paysage et aussi éviter la foule des touristes attirés plutôt
par les étals des boutiques et les tables des restaurants.
Un repas correct plus tard, nous sommes descendus vers
Capri, la capitale de l’ile, où j’ai visité le Jardin d’Auguste et bu avec un
intense plaisir de l’eau à 15 euros le litre sur la terrasse du Rooftop lodge
bar, en me régalant en toute tranquillité et solitude de la beauté environnante…
Inutile de vous dire que j’étais aux anges.
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La route Krupp |
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La route de Krupp et la plage de Marina Piccola |
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Marina Piccola vue du jardin d'Auguste |
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Les Faraglione: vue du jardin d'Auguste |
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Les Faraglione: vue de la terrasse de l'hôtel Luna. La beauté absolue! |
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Le
cadran solaire du jardin d'Auguste |
L'œuvre s'inspire de "l'Horologium", l'un des monuments architecturaux les plus significatifs de l'Antiquité romaine et qu'Auguste a construit à Campo Marzio à Rome le 10 av.JC
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Et ce n’était pas tout ! Car, après, nous avons pris le
bateau au départ de Marina Grande pour
faire le tour de l’ile et là, la
totale : la mer d’azur, sans un
pli, les criques, les calanques, les grottes profondes
et leur coraux, le baiser traditionnel sous l’arche
de Stella, un des trois rochers Faraglione, (plus exactement celui du milieu, les
autres étant Saetta, rattaché à l’ile, et le Faraglione di Fuori ou Scopolo, le plus distant de la terre)
et
surtout l’ile, avec les pins parasols accrochés aux parois rocheuses, les villas à flancs des falaises, dont
la célèbre villa de Malaparte (là, je devrais peut être lire un de ses œuvres,
pardi !).
Je
vais mettre encore quelques photos, même si il y a déjà des milliers sur le
net, car l’ile fascine tout le monde par sa beauté et ça depuis toujours… J’ai
trouvé même des vidéos, comme par exemple celui-ci https://www.youtube.com/watch?v=zg6XPNdshrM Mais c’est
mon blog et c’est mon histoire et sont mes photos et comme j’ai fait plus de
300…
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Villa Mallaparte |
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La Madone dans la grotte |
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L'arc naturel |
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La route Krupp et la Marina Piccola |
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La Marina Piccola |
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Via Krrup
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Les riches touristes ne manquent pas à Capri, mais je les e...de |
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C'est en passant par là qu'on s'embrasse, lol... |
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Une des grottes qu'on a pu voir: la grotte d'azur était fermée! |
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L'entrée dans la grotte d'azur, fermée par la mer... |
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La Marina Grande |
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Fin de la promenade en bateau, snif... |
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..à
suivre
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