mercredi 16 janvier 2019

Une courte visite à Séville!




Après la visite de la bodega de Jerez, déjà fatigués après une journée bien remplie,  nous sommes partis en direction de Séville,  où nous sommes arrivés vers 18 heures. Juste le temps de poser nos valises, d’admirer un peu la chambre et  de diner, car à 21 heures il fallait  repartir  pour la découverte de Séville "by night", comme le dit le tour opérateur.

Pendant le trajet en bus notre guide accompagnateur nous a parlé de Séville et de ses quartiers (avec un enthousiasme de nouveau converti, compréhensible, vu qu'il était un Français établi depuis peu en Andalousie) en commençant avec le quartier Triana, ancien quartier gitan authentique devenu "branché" depuis qu'il a été rénové et investit par des artistes désargentés et dont le nom proviendrait de la colonie romaine fondée par l’empereur Trajan (Marcus Ulpius Traianus, né à Italica, à quelques kilomètres de Séville ). 

Triana, célèbre, parait-il,  pour le charme de ses rues, ses bars à tapas, ses spectacles de flamenco, ses carreaux et sa poterie d'azulejos typiques,  c'était autrefois le lieu où les bateaux de Magellan et Elcano s’approvisionnaient avant leur voyage autour du monde! Car c’est du port de  Séville que sont partis à la conquête du « Nouveau Monde » Amerigo Vespucci et Magellan et c’est ici que retournaient les bateaux pleins d’or et autres richesses, avant que Séville  cède la place à la ville de Cadix, quand Guadalquivir,  le fleuve qui traversait la ville (dévié depuis 1948  pour éviter les inondations)  a cessé d’être navigable pour les grandes embarcations.

Et, par conséquent, on ne doit pas s’étonner si on va voir que Séville, aujourd’hui capitale de la province, est une ville riche en monuments et palais. Surtout  qu’elle est restée une ville importante longtemps après, dû principalement à sa manufacture de tabac, manufacture immortalisée à travers «Carmen», l’héroïne de  la nouvelle de Prosper Mérimée et surtout de l'opéra de Bizet …

Mais je ne veux pas  raconter  l’histoire de Séville, même si l’idée de Hannibal et ses éléphants en passant par-là, ou les noms de tous ces Gondéric,  Athanagilde, Brunehilde, Léovigild, Moussa Ibn Noçaïr ou Abû al-Qâsim Muhammad “Al-Mu‘tamid” ben ‘Abbâd, me fascinent.

Surtout que cette histoire, si fascinante soit-elle, ressemble à celle des autres villes d’Andalousie, sinon de l’Espagne, avec les Phéniciens, les Carthaginois, les Romains, les Arabes et autres Wisigoths qui y ont vécu, souvent pas trop pacifiquement.

Mais l’histoire n’est pas le but de mon carnet de voyage et de toute façon, moi je ne peux pas faire autre chose qu’un copier - coller  des informations qu’on peut  trouver ailleurs.

Par contre, une  information qui me semble pertinente et intéressante est la comparaison entre les deux grandes expositions organisées à Séville, l’exposition  ibéro-américaine de 1929 et l’exposition universelle  de 1992.

Ainsi, pour le site des 1 343 200 m2 occupés par l'exposition  de 1929, situé sur un terrain  offert à la ville en 1893 par l'infante María Luisa , l’espace a été  totalement réaménagé à l’époque: outre la construction de la grandiose Place d’Espagne,  autour du parc qui porte  le nom de la donatrice,  ont été construite plusieurs  pavillons pour et par les pays participants à l'exposition.

Pourtant, malgré ces travaux d'envergure,  à cause de la Grande Crise, finalement l’exposition en soi a eu très peu de visiteurs, malheureusement. Par contre, après l’exposition, les pavillons des États-Unis, de l'Argentine, du Mexique, du Guatemala, de la Colombie et du Brésil  ont été très bien intégrées à la vie de la cité et sont utilisées même aujourd’hui. Quant à la spectaculaire Place d’Espagne, conçue pour le pavillon principal de l'exposition de 1929, elle est devenue un lieu incontournable pour les visiteurs de Séville et même pour ses habitants.

Par comparaison, la grandiose exposition  universelle de 1992, qui a donné lieu à des travaux colossales, encore plus importants  (seulement le cout de l'aménagement des infrastructures, en dehors du site, à Séville et dans les environs immédiats de la ville,  monte à  840 millions d'euros et  dans le reste de l'Andalousie, à 3,3 milliards d'euros),  malgré ses près de 42 millions visiteurs, peine à trouver un vrai avenir pour les bâtiments de son site  (voir les détails ici ).

Après avoir fait le tour de ville en bus, en ayant juste le temps de voir qu’il y a des larges boulevards, avec des beaux bâtiments (justement, les fameux « pavillons » de 1929, entre autres) et que les gens remplissaient les terrasses et les trottoirs devant les restaurants, malgré l’heure assez tardive (mais on savait que c’est comme ça en Espagne !!!), nous nous sommes arrêtés devant le parc Maria Luisa, plus précisément  vers la Place d’Amérique.

Là nous sommes restés un bon moment devant les trois bâtiments conçus par l’architecte Anibal Gonzales pour l’Exposition ibéro-américaine de 1929, le Pavillon Renaissance qui abrite Le Musée Archéologique, le pavillon royal de l'exposition,  de style néo-gothique  et surtout le beau  Pavillon Mudéjar, qui abrite maintenant  Le Musée des arts et des coutumes populaires de Séville.

La place elle-même, poétique à souhait, surtout la nuit, combine le végétal à la  brique, l’azulejo, le fer et surtout à l’eau, avec  des bassins où se reflètent les palais  parmi les nénuphars et autres réverbères. Dommage que les colombes, précieux objectif  touristique le jour, étaient couchés après leur dur labeur,  et même la photo que je leur ai faite dans  leurs arbres n’est pas assez réussie pour que je puisse la montrer sur ce blog!











S’ensuit une visite romantique  à travers les allées du parc, où nous pouvons admirer des pergolas avec des bougainvilliers en fleurs, des plans d’eau avec des canards et des cygnes, des fontaines bordées des statues et des murets en azulejos, des gloriettes, le tout rehaussé par la magie de la nuit andalouse.

Et, enfin, le point culminant de cette visite nocturne (et pour moi une belle surprise), la  vraiment impressionnante  place d’Espagne, située de l’autre côté du parc.






Magnifique et inoubliable, pour moi cette visite de nuit est à mettre à côté d’autre nuits magiques de ma vie, la traversée de l’ancienne Place de la Paix de Bratislava la nuit de Noel 1986 sous la neige, avec le palais Grasalkovich joliment illuminé, ou la Place Rouge il y a deux ans, la nuit de réveillon au dessus de Gênes, ou même le tour des églises de Bucarest une nuit d’été dans les années ’70.

Après cette visite nous reprenons notre bus pour aller à Triana, plus précisément au pont de San Telmo, de l’autre côté de la darse de Guadalquivir, c'est à dire  Le canal Alphonse-XIII (car oui, Guadalquivir ne traverse plus Séville : pour éviter les inondations ils l’ont dévié et ce que nous voyons là c’est en fait un canal)  pour admirer la tour d’Or et  la vue de la ville qui va avec, y inclus, même si de loin et à travers la végétation,  le monument « La milla cero de la tierra », qui marque  l’endroit d’où les 5 caravelles  de Colomb sont partis vers l’Amérique.





Le lendemain nous avons commencé la visite de la vieille ville en traversant à pieds le quartier Santa Cruz, ancien quartier juif, inclus dans le périmètre des remparts médiévaux de la ville.

Ainsi, en partant de Calle Nicolas Antonio, nous avons traversé la Place de Dona Elvira, la Calle Agua, après la calle Vida et le Patio de Banderas, c’est-à-dire la place des drapeaux, jusqu’à la Plaza del Triumfo, où nous avons fait la queue pour visiter le Real Alcazar, en photographiant à tours de bras les bâtiments alentour et surtout la célèbre Giralda avec sa girouette colossale, mélange de beauté et d'ingénierie, la statue en bronze de la foi victorieuse (3.5m en hauteur et un poids de 1500 kg) qui bouge avec le vent et qui d’en bas nous paraissait pourtant si frêle. J'ai donné le nom de toutes ces rues par où nous sommes passés pour éventuellement pouvoir refaire  le trajet dans le futur. Même virtuellement,  sur Google Maps, vu que dans l'espace réel ça sera peu probable!

Séville vue depuis notre chambre d'hôtel 

Devant l'entrée du hôtel








Le passage vers le Patio des Banderas




Alcazar, ou Real Alcazar comme disent les Espagnols, est un complexe fortifié  formé des plusieurs bâtiments et un immense jardin, construit vers l'année  913 par les Arabes.

 Au fil du temps certains bâtiments arabes ont été remplacés par les rois chrétiens avec d’autres palais, dont un palais gothique et un autre de style arabe (mudéjar), vous pouvez voir la carte de l’ensemble ici.

Le parc aussi a connu certaines transformations, en s’adaptant aux divers modes, renaissance, anglais, romantique, mais le tout garde une cohérence et surtout, comme nous avons pu  voir nous-même,  une grande beauté.

En ce qui me concerne, traverser le vieux quartier juif c’était déjà une très belle promenade, mais alors là, l’Alcazar, avec le palais mudéjar du roi Pierre Ier et le parc... Whaou... J'étais en plein  1001 nuits ! 

 C’est vrai que c’était le premier palais mudéjar que je visitais, car pendant notre autre voyage  à Grenade nous avons visité seulement les jardins de l’Alhambra et pas du tout les palais...

Cette fois  j’ai pu avoir une sorte d’avant-première d’une visite complète du monument grenadin, surtout que les artisans étaient les mêmes, ou presque. Ben oui, Pierre Ier, (le cruel, car il tuait tout ce qui bougeait,  ou en tous cas pas mal de monde),  « entretint une alliance durable  avec l’émir  de Grenade », c’est-à-dire exactement cet émir qui a été le principal commanditaire des décorations de l’Alhambra. Et peut-être c’était même celui-ci qui lui a suggéré d’ajouter un palais mudéjar à côté du palais Gothique d'Alphonse X (que nous n’avons pas visité)  mais sinon,  en tout cas, il lui a envoyé ces meilleurs artisans.

Je ne vais pas décrire le palais mudéjar, d’ailleurs j’étais trop ébahie par la beauté des arabesques  et comme je ne connais pas l’arabe je ne comprenais même pas que parfois c’étaient des écritures sur les murs et encore moins  ce que c’était écrit et j’étais trop occupée à regarder pour écouter la guide qui nous répétait  sans cesse des phrases comme « Il n’est de conquérant qu’Allah ». Je vous rappelle que c’était le palais d’un roi chrétien quand même.











À propos de ça, je vais faire une parenthèse « politique » et « historique » : dans notre imaginaire on a d’un côté les maures et de l’autre les chrétiens et puis il y a eu la Reconquista.

Mais les choses ne sont pas si nettes que ça, il n’y avait pas un front uni chrétien et un front uni arabe,  les chrétiens lutaient souvent entre eux, en s’alliant avec les émirs, comme dans le cas de Pierre Ier, justement, mais pas seulement. Car, depuis toujours, les vrais raisons de toute action politique sont les intérêts économiques, là au moins je suis d’accord avec Marx…

Et dans ce sens le pire c’est la quatrième croisade : les croisés, sensés d’aller libérer Jérusalem, ont dévié vers une ville qui leur a paru plus riche (comme quoi !!!) en oubliant qu’elle été encore plus chrétienne que les leurs, car orthodoxe ! Finalement  les Croisés ont infligé à Constantinople un horrible et sauvage pillage pendant trois jours, au cours desquels de nombreuses œuvres grecques et romaines, anciennes et médiévales, ont été  détruites ou volées, les églises (dont la magnifique Sainte Sophie) et les palais pillés, etc.  (les quatre chevaux de la place Saint Marc à Venise provient de là, par exemple ).(Le pape Jean Paul II a demandé même le pardon aux orthodoxes pour ces faits!😢)

Ah, ces Croisés : rien  n’a changé depuis, ou presque : auparavant c’était la religion, maintenant c’est la démocratie, demain sera l’écologie, que des bonnes intentions, hein…😒

Mais revenons à notre palais. Oui, on passait d’une pièce à l’autre, en traversant des éblouissants patios et des somptueux  salons et en ne sachant pas qui admirer le plus : ceux qui ont réalisé ces merveilles ou ceux qui les ont restaurés et les entretient, car ça doit vraiment être quelque chose, hein… Déjà, nettoyer la poussière… je voudrais savoir comment ils font pour les plafonds…😟

Ceci dit, oui, j’étais émerveillée, mais j’avais du mal à imaginer leurs vie dedans, sans doute parce qu’ils n’y avaient pas des meubles… Bon, je ne parle pas des patios et des jardins, mais de l’alcôve royale, par exemple…

 Quant aux jardins, superbes, car il y a plusieurs, ils s’étendant sur un parc de 7 hectares,  compartimentés par des grilles et des murets couverts d’azulejos où, grâce au climat méditerranéen (étés chauds et secs, hivers doux) s'épanouissent une multitude d’orangers, palmiers, cyprès, magnolias, grenadiers, bougainvilliers et autres daturas.

Au milieu des arbres et arbustes en fleurs, d’innombrables fontaines carrelés d’azulejos, des étangs, des sculptures,  des canaux  et  des pavillons, dont la galerie du Grotesque ,  érigée dans le fond du jardin des Dames, à partir d’un ancien pan de muraille almohade du XIIe siècle, du balcon de laquelle  on a une vue plongeante sur le Jardin des Poètes et le Bassin de Mercure et d’où j’ai pu enfin apercevoir les feuilles de Jacaranda, pour pouvoir éventuellement reconnaître l’arbre quand il n’est pas en fleurs !








Nous avons fini la visite un peu à contrecœur, mais il fallait continuer le programme de la journée !

Alors, en sortant par une des portes, sur Calle Vida, nous avons complété notre visite du  quartier en retournant sur  Patio des Banderas (eh oui, il y a quelques drapeaux sur la place, hein…)  et de Dona Elvira et continuant sur calle Gloria et calle Jamerdana,  nous nous sommes dirigés vers la Plaza Virgen de los Reyes, laquelle résume  à elle seule les principaux style de l’architecture de la ville, en étant bordée tout autour par la cathédrale et son portail gothique, à côté  la tour almohade, vis-à vis  le palais épiscopal,  avec une spectaculaire  façade baroque et  l’église du Convento de style mudejar .






Après une queue de quelques minutes devant l’entrée de la cathédrale, nous commençons la visite dans le Patio des Orangers, l'ancienne cour des ablutions de la mosquée, car bien sûr que la cathédrale, comme bon nombre d’édifices religieux en Espagne,  a été construite à la place d'une mosquée dont on a gardé seulement cette cour et  le minaret. C'est justement le minaret,  la fameuse tour Giralda, transformé en clocher, qui est devenue la tour emblématique pour la ville, comme la tour Effel pour Paris.

Il faut dire quand même que même avant la mosquée il y avait à cette place une église wisigoths (la fontaine au milieu du patio c’en est un des vestiges) , et si ça arrive, avant l’église wisigothe, peut-être qu’il y avait un temple romain, ou un menhir… va savoir… car, si on croit ce que se dit (j’ai même vu un documentaire dans ce sens) les lieux où sont construites ces monuments religieux ne sont pas choisis au hasard.. D’où l’esprit mystique qui s’en dégage, peut être…

 En tout cas, tous ceux qui me connaissent savent que j’adore visiter les églises et même il y a qui en ont marre, hein… mais moi, si j'aime visiter les églises, ce n’est pas tellement pour « l’esprit mystique » qu'elles dégagent, que pour les trésors artistiques qu’elles abritent et les histoires qu’elles racontent de ces gens qui les ont construits!

Et là j’ai une pensée émue pour Notre Dame de Paris, laquelle non, elle n’a pas été incendiée par je ne sais pas qui, tout ça a été un accident, le feu est parti d'une cigarette mal éteinte! 

Plein d’accidents  pour les églises de France, dernièrement, hein…








Mais je m’égare …

La cathédrale…ben oui, à cause de  ses proportions  impressionnantes et de son architecture sophistiquée qui mélange des styles différentes (Gothique, Renaissance, Baroque, Académique et Néo-gothique), c’est difficile à s’y retrouver!

Mais on se rend compte toute de suite de sa magnificence et on est ébloui par la finesse du travail de la pierre, des plafonds et des murs, par l’élégance des colonnes et de tous les trésors qu’elle abrite.

Il y a surtout  de l’or à profusion, partout,  dans le chœur, l'autel, dans des magnifiques retables,  tous derrière des grilles métalliques interdisant l'accès, des beaux vitraux, des sculptures,  et des tableaux de maîtres, tels que Murillo, Goya et Zurbaran, dans une multitudes de chapelles (80), dont la chapelle Royale, (que nous n’avons pu voir à cause des travaux, mais où, on nous dit, sont enterrés, entre autres, les monarques Fernando III de Castille, Alphonse X de Castille et Pierre Ier le Cruel) ou l’éblouissante Grande Chapelle,  avec son immense  retable, avec des statues en bois sculpté, dorées et peintes, lequel est considéré comme une des œuvres majeures de l’histoire de l’art et devant lequel, ou plutôt devant le grillage qui le protège, la foule des touristes se presse comme devant la Joconde au Louvre.

 A vrai dire, je ne sais pas trop pourquoi, car de la distance d’où on était parqués on ne voyait pas grand-chose, à part le fait qu’il est vraiment somptueux, avec tout cet or (2,5 tonnes !) qui couvre les 45 panneaux sculptés, enchaînés dans une séquences narrative qui rappelle les bandes désignées.

 Là on voit au moins ce que les Espagnols ont fait avec l’or venu du Mexique et du Pérou ! 





Il y a même un monument funéraire dédié à Christoph Colombe, monument  érigé en 1902 et qui glorifie en fait  plutôt l’Espagne et moins le navigateur, mais qui en jette…













Bref, pas besoin d’aller voir le trésor de la cathédrale pour s’apercevoir qu’elle est super-riche, mais le trésor  … whaou… quelle beauté toutes ces orfèvreries ! En plus,  heureusement, malgré la foule entassée ici aussi  devant les vitrines, j’ai réussi  de voir de près et même à faire quelques photos que j’espère suffisantes pour me rappeler  mon ressenti…

Mais à part ça  je dois dire que, malgré ses dimensions,  cette église m’a parue beaucoup plus chaleureuse, plus accueillante  et colorée que d’autres magnifiques cathédrales que j’ai pu voir par le passé, la basilique Saint Pierre de Rome y incluse…

Pour finir, après avoir regardé autant que j'ai pu dans la cathédrale,  j’ai décidé de monter quand même dans la célèbre tour, le minaret devenu clocher,  haut de 95 mètres! Et tant pis pour les stents de mes artères…

Pourtant, vu la lenteur avec laquelle j’avançais, au 24eme  étage  je me suis décidé de me contenter avec ce que j’ai pu déjà voir jusque-là des toits de Séville et je me suis pressée de descendre pour pas faire attendre mon group, car je n’aime pas faire aux autres ce que je n’aime pas qu’on me fasse !




Et voilà ! La visite de la cathédrale finie, nous sommes allés  à pieds via la place Del Cabildo et Calle del Mayo vers le Paseo Alcalde Marqués del Contader à côté de la Tour d’Or où le bus nous attendait pour nous amener au restaurant, pour le déjeuner.

Après le repas s’ensuit  une nouvelle promenade en bus jusqu’à la Place d’Espagne, place que ceux qui ne craignaient pas la chaleur (car avec tout ce béton et tous ces azulejos, la place était une vraie fournaise) ont pu visiter à leur guise.

Eh ben, comme on peut voir dans mes photos, moi j’étais de ceux qui ont profité avec plaisir de cette opportunité et même après, quand le programme de visite était fini, malgré la fatigue et la chaleur, j’ai préféré rester encore un moment en ville pour me promener seule dans les rues.

 Mais je dois avouer que j’avais un peu peur, car je ne savais pas trop jusqu’où je peux aller pour ne pas exagérer et risquer de faire une malaise, après cette opération que j’avais subie seulement deux semaines avant.  En plus, oui, j’étais déjà légèrement  fatiguée, pour ne pas dire épuisée…











Conclusion, après une promenade d’à peu plus d’une  heure dans les rues piétonnières, entre la Plaza de la Encarnacion et la Plaza Nueva,  la  grande zone de shopping branché de la ville, comme justement je n’avais aucune envie d’entrer dans les magasins (les même Zara&co. qu'ailleurs ) et comme j’étais déjà convaincue que de ce côté-là, même si très belle et plaisante, Séville est une ville comme beaucoup d’autres, j’ai pris un tramway et retourné à l’hôtel, où j’ai profité de son  bar, pour boire une boisson rafraîchissante (je ne vous dis pas laquelle😜) avec mon mari qui m'attendait sur place.

Mais je dois dire que j'étais enchantée de ma journée et que je suis prête à y retourner  n'importe quand, si possible!


avant
suivant..à suivre



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