mercredi 16 janvier 2019

Cadix, la belle Andalouse et un spéctacle de chevaux et taureaux!



Est-ce que vous saviez laquelle est la plus vieille ville de l’Europe ?

Ben, moi non plus je ne savais pas avant !

Mais là, maintenant je le sais: il parait que c’est Cadiz, la ville d’Andalousie connue sous les noms de “la tacita de plata” (La Petite Tasse d'Argent) ou “la pequeña habana” (la Petite Havane),  que nous avons visité la troisième journée de notre circuit.

 Ben oui, Cadiz des Espagnols est le Gades des Phéniciens, des Carthaginois et des Romains, le Qādis (قادس') des Arabes et le Cadix pour tous les autres !

 Et son nom montre une partie de son histoire, confirmée par les vestiges antiques enfouis parfois sous les immeubles actuels, un théâtre romain construit avant notre ère, retrouvé sous la forteresse médiévale,  un site archéologique phénicien du IXe siècle avant notre ère, sous le théâtre moderne «del Títere de la Tía Norica»..

 Et pour mieux souligner leurs origines anciennes, les habitants de Cadix se disent depuis toujours ou presque être des Gaditans, d’après le nom de la ville fondée par les Tyriens, quatre-vingts ans après la guerre de Troie (1104 avant JC), pendant que la Rome n’était qu’un vague terrain marécageux quelque part dans le sud d’une péninsule au centre de la Méditerranée.

Mais pourquoi « La petite Havane » ? Ben, parce qu'à Cadix, comme à Havane, les mêmes architectes, (ou au moins sortis de la même moule), ont construit le même style d’architecture pour les même riches individus.

Quant à la « tacita de plata », il y a plusieurs explications possibles : déjà il a deux ou trois siècles, l’argent coulait à flots (au propre, car en principe venu des Amériques). Mias il y a aussi la couleur d’un blanc sablonneux des façades blanchies à la chaux et peut être aussi la multitude de tours, dans les palais des marchands, vitrées (pour regarder l'arrivée des navires des "indiens"),  qui brillaient au soleil aveuglant les arrivants par la mer.

 Et puis il y a la lumière, car Cadiz, la ville trimillénaire qui a la forme d’une tasse, est située sur La Costa de la Luz, la Côte de lumière, la zone où le soleil brille le plus longtemps en Espagne.






Mais bien sûr que je ne savais pas tout ça avant de partir en voyage et je dois avouer que c’est maintenant que je suis en train d’apprendre un peu plus, mais je vais arrêter là et continuer mon carnet de voyage.

Comme d’habitude, nous avons commencé la visite de la ville très tôt le matin, avec un tour en bus accompagnés par un guide local ! Très court mais assez pour comprendre que c’était une ville riche, avec beaucoup des choses intéressantes à voir et que le temps que nous a été accordé ne suffisait pas.

 Et pourtant, j’aurais adoré, par exemple, me promener tranquillement dans le jardin Genovese, le parc en front de mer, plein, parait-il, de différentes essences de plantes tropicales, d’oiseaux exotiques et de cascades. Ou sur la promenade (Alameda) de l’amiral Apodaca et du Marqués de Comillas (un de ces espagnols qui s’est enrichi au Cuba, justement !) avec d'énormes arbres, dont deux ficus spectaculaires, rapportés d'Amérique par les sœurs franciscaines et une magnifique vue sur l’océan, que nous avons pu apercevoir en passant avec notre bus, promenade reflétant à elle seule l’essence même de la ville de Cadix.

 Mais j’ai jugé que c’est trop compliqué de me retrouver seule dans le dédale des rues, pour revenir à l'heure convenue au lieu de rencontre avec le group.

 Alors, après le tour en bus, je me suis résigné à faire une rapide promenade  à travers  les ruelles du centre historique, sans l’accompagnement du guide local, car trop lent et trop de bla bla bla 😛, dans ce que je vois maintenant que c’étaient les quartiers (Bario) del Populo et San Juan.

Ainsi, en partant de la place San Juan del Dios jusqu’au Marché Central, puis vers la place Candelaria, la place de la cathédrale et la place Fray Felix, j’ai pu visiter 
le marché, avec ses longues rangés de poissons frais et des légumes et les cathédrales, bien sûr (la vieille et la nouvelle, avec la tombe de Manuel De Falla dans sa crypte) et aussi la pleine de charme et originale petite église, Saint Juan del Dios. 

Pour les églises, plus ou moins baroques, comme la majorité des églises que j’ai pu voir en Espagne, je vous fais remarquer les vêtements riches et colorées et la mise en scène des divers statues de Saintes, mise en scène qui varie au gré des évènements, si je crois les images que j’ai pu voir sur internet !

 Quant au marché, je dois reconnaitre que je n’étais pas si impressionnée que ça. Il n'ont pas vu le marché de MARSAXLOKK, à Malte!

Par contre, j’ai adoré ma promenade dans les vieilles ruelles étroites autour du marché: elles  paraissaient tellement propres avec leurs  beaux bâtiments,  que maintenant j’ai du mal à croire qu’il y a seulement quelques années ce quartier était parmi les plus dégradés de Cadix : j’ai compris en lisant sur Internet que ce que j’ai vu c’était le résultat d’un plan urbain cofinancé par l'Union Européenne en commençant des années ‘90, car auparavant le quartier était synonyme de sous-logement, surpeuplé et considéré comme une zone dangereuse, sa proximité avec le port conduisant à la prolifération de locaux et d'établissements plus ou moins louches.






























 
Alo… les édiles de Marseille (par exemple)…

Après ça, un peu fatiguée (quand même, deux stents dans une des artères coronariennes avant de partir en voyage, faut pas exagérer !) je me suis contenter de boire avec mon mari une petite bière sur la grande terrasse devant la mairie, en apéritif avant la paella de  La Pepa.

 Pour finir cette journée, nous avons eu une après-midi « libre » à Chiclana de la Frontera, où nous avons pu profiter de la beauté du paysage, de la plage et du coucher de soleil au-dessus de la mer !





Le lendemain nous sommes partis vers Medina Sidonia où nous avons eu le privilège (car ce n’était pas possible tous les jours) d’assister à un très, mais alors vraiment très très beau spectacle en plein nature, dans un renommé élevage de taureaux de combat, à Campo Abierto Torrestrella, au ranch de Lugar los Alburejos de la famille Álvaro Domecq.

Déjà, le paysage y était magnifique, mais pendant 90 minutes nous avons pu assister au dressage classique et andalous des chevaux, voir les « ganaderos » et les taureaux de combat, les vaches avec l’étalon et leurs génisses, les sonnaillers dans leur travail de guidage, les juments avec leurs poulains, tous accompagnés de la plus belle musique andalouse …









Nous étions enchantés et voilà encore quelques images pour comprendre pourquoi:












Et le repas dans une « maison rustique » que voilà au-dessus a été à la hauteur de nos attentes lui aussi.

Je ne peux pas dire la même chose de la visite « avec dégustation et possibilité d'achat » dans la  «Bodega Williams et  Humbert» à Jerez-de-la-Frontera.  Bof, bof.. Même si, apparemment, c'est la plus grande "bodega" de l'Europe, leur vin de Jerez ne m'a pas plu, même si des invités de marque ont signé les tonneaux, comme vous pouvez voir dans les photos, car semble-t-il que les Anglais aiment ce vin (quand ils ne connaissent pas d'autres, j'en suis sûre😛!) .  Et personnellement je n’ai rien à faire avec leur méthode de vieillissement,  même si j’ai acheté finalement trois petites bouteilles... de vinaigre.

Heureusement qu’il y avait quand même cette exposition de vieilles voitures et autres objets nécessaires à leurs affaires, mais j’aurais préfère de loin faire un petite tour dans la ville, mais que nenni…








Nous étions plus ou moins pressés d’arriver à Séville, ou nous devions nous loger, manger et après le repas faire un tour de nuit (optionnel, mais vous savez comment ça se passe, optionnel ou pas, on y va… et tant pis pour les sous, lol) . Mais de ça, je vais parler dans mon prochain article.
Pompei
Rome2..à suivre

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