mercredi 5 février 2020

Notre Grand Tour en Andalousie!


Deux jours à Marbella, Ronda, Tarifa et Gibraltar!


Ce n’est jamais trop tard pour refaire virtuellement un beau voyage. Surtout pendant le mauvais temps, entre deux tâches ménagères ou autres,  c’est vraiment un plaisir…

Cette fois, il s'agit du voyage en Andalousie de l'automne  2019, en sachant que  les voyages en France, ou les quelques week-end en Espagne, en Italie, ou ailleurs, ne font pas l’objet de ce blog et à vrai dire d’aucun de mes  autres blogs, à quelques exceptions près,(voir  celui-ci http://voyagesenfrance.blogspot.com/ ou ici :  https://rochebriant.blogspot.com ). 

Et donc tout naturellement le voyage que je veux décrire ici  fut "l’Andalousie en circuit organisé", formule choisie car j'avais été trop frustrée en 2007 de n’avoir pas pu visiter tout ce que j'aurais voulu pendant notre voyage sur la côte est de l'Espagne .

Car dés l'époque  je tenais à tout prix aller à Cadix et aussi à Gibraltar, pour voir La Pointe de l'Europe, ce qu’aurait été trop difficile à faire dans un laps de temps si court, pendant un voyage privé en voiture, sans agence organisatrice...

Ceci dit, même avec un voyage bien organisé, comme celui que je vais décrire,  je ne peux pas dire que je suis pleinement satisfaite de ce que nous avons pu voir... Mais est-ce qu’on peut prétendre de tout voir en faisant un simple  circuit dans un pays, ou même dans une région ? D'après moi, la seule manière de bien connaitre un pays est de y vivre et, éventuellement, de y travailler!

Autrement, comme je le disais,  notre voyage a été très bien organisé, les guides, les bus avec leurs chauffeurs, les hôtels et les repas toujours au top, bien meilleurs que ceux du dernier voyage en Italie avec TUI (ancienne Nouvelles Frontières)  et même meilleurs que ceux de la magnifique croisière sur la Volga, même si, par pur hasard, c’était la même agence organisatrice ! 

Comme d'habitude, notre voyage a commencé très tôt le matin, avec des longues attentes dans les aéroports, pour   un  premier vol vers Paris Roissy, (oui, Clermont-Ferrand, situé au centre de la France, reste finalement une  ville  très enclavée! ) et enfin le vol de Paris vers Malaga. Surprise déplaisante, le vol Air France c’est transformé sans nous prévenir en vol Air Europe, ce que veut dire la même Marie mais avec un chapeau différent, voire moins de places entre les sièges, rien à manger ou à boire, même pas un bonbon, sauf si on voulait payer des prix exorbitantes…

Bon, heureusement, le vol ne durait pas longtemps. Et,  de toute façon, avant de monter dans l'avion,  nous avons mangé dans un des restaurants de l’aéroport, mais c’est juste pour dire qu’Air France c’est adapté aux vols low-costs,  (pour utiliser moi aussi le franglais…)

A Malaga, après moult tergiversations, car pour le même voyagiste et donc le même et unique guide ils y avaient plusieurs groupes touristiques, avec des destinations différentes,  nous sommes  montés dans un autocar qui nous a amenés à notre hôtel, dans une belle localité au bord de la mer. Je parle de Rincon de la Victoria et de l'hôtel Moon Dreams Calabahia, où nous sommes descendus aussi pour une nuit à la fin du voyage, avant le départ (à 4h du matin !)  vers  la France.

Je n’insiste pas, mais c’est vraiment une belle localité, rien à voir avec la nouvelle folie immobilière espagnole,  style Algarrobico. Et, apparemment,  les prix des hôtels les rendent accessibles, même pour les petits et moyens budgets…






Après une trop courte nuit, le lendemain nous sommes partis de bonne heure vers Marbella, via «l’autoroute de la Méditerranée » .

 Occasion de contempler pour la première fois dans ce voyage le paysage rocailleux de la région et d’apprendre le mot arroyo, qui désigne des ravins remplis d’eau pendant la période des pluies, si on croit le guide, même si, vue la sécheresse ambiante, c’est assez difficile de les imaginer ainsi.

 Et pourtant,  il semble que la ville de  Malaga était toujours proie à des inondations catastrophiques, à cause justement de ces arroyos, qui deviennent de vrais fleuves quand l’eau dévale des montagnes. Et par conséquent on ne peut qu’être heureux que les Espagnols ont construit des barrages pour épargner leur ville !

Enfin, après moins d’une heure des immenses terrains de golf successives nous annoncent l'approche imminente de la  fameuse ville  de la jet set  et des stars, l’auto proclamé Saint Tropez espagnol, Marbella.

Pas des stars à l’horizon et même pas d’horizon du tout à Puerto Banús  où nous sommes descendus du bus devant un complexe pompeusement appelé « Le Gray d’Albion ». Car c’était seulement 9 heure du matin et le brouillard matinal n’était pas encore dissipé et  les stars (si des stars il y en avaient) devaient certainement cuver leur cuite de la nuit !

Le brouillard, même si  vraiment épais, ne cachait pas pour autant les boutiques de luxe, les statues de déesses et de fées et surtout les yachts et les voitures hors de prix. Au contraire, il enveloppait le tout dans une atmosphère romantique  qui faisait oublier l’aspect  artificiel et un peu kitsch  de l’endroit.

Pourtant, comme nous ne pouvions nous attarder pour boire un café ou un autre boisson dans les restaurants alentour et comme les magasins étaient fermés, si des fois on avait envie d’y entrer (ce qui n’est presque jamais le cas en ce qui me concerne), après avoir fait un tour sur le port nous sommes tous arrivés avant l’heure au bus. Au grand étonnement de notre guide.









Et en route Simonne pour la prochaine étape. Laquelle s’est avérée beaucoup  plus intéressante, car c'était la ville de  Ronda, cette célèbre ville qui a séduit tant des grands artistes et  écrivains, dont Hemingway et Orson Welles, les plus proches de notre époque

Pour y arriver, nous traversons un paysage mirobolant, tellement beau  que seulement ceux qui ont visité l’Andalousie peuvent l’imaginer, avec des montagnes tantôt couverts d’une végétation dense, tantôt pelés, élevant des crêtes rocailleuses vers le soleil déjà brulant, après que le brouillard se soit levé,  découvrant  un ciel sans nuages.

D’un temps à l’autre la route glissait entre des maisons blanches devant lesquelles les bougainvilliers déployaient leurs corolles vivement colorées, ignorant la saison, en faisant ainsi une concurrence déloyale aux pins parasol et autres palmiers qui les entouraient. Ici c’était encore l’été, ce que pour nous, arrivés d’une Auvergne pluvieuse et frisquette, c’était vraiment exceptionnel !

Conclusion immédiate:  ce n’est pas pour rien que les plus riches et puissants de ce monde ont choisi cet endroit pour construire des résidences secondaires.

Et je ne parle pas ici de Marbella, ou tout un chacun peut aller, sinon pour vivre, au moins pour visiter, mais de Zagaleta, ce domaine de luxe super-exclusiviste, ou même les plus riches ne peuvent  parfois obtenir le ticket d’entrée.  Comme Salma Hayek (si je me souviens bien ce que le guide nous a raconté) à qui on a refusé le droit de se construire une villa, car trop populaire, ce qu’aurait pu nuire à la tranquillité des lieus …

Enfin,  après approximativement une heure et demie,  nous voilà à Ronda, une ville dont on dirait que  je n’avais jamais entendu parler auparavant, malgré ma lointaine lecture du livre de Hemingway  et qui s’avère être une ville au bord du gouffre au propre, car construite  sur un plateau rocheux, à 723 mètres d'altitude et divisée en deux parties par un canyon longue de 500 m, qui longe le fleuve Guadalevín.

Ce canyon, enjambé par trois pont, Puente Nuevo, Puente Viejo et Puente Romano  (Arabe ensuite) est connu sous le nom de Tajo de Ronda  et il est si impressionnant qu'il a été utilisé par  Hemingway dans son célèbre roman, "Pour qui sonne le glas",  pour décrire le meurtre de loyalistes, jetés des ses  falaises par les forces de Franco. Ce que je ne sais pas si historiquement c'est vrai et que je ne me rappelais pas du tout ni avant ni pendant la visite. 

Mais c'était aussi bien, car ainsi j'ai pu admirer sans arrière pensée Ronda, la ville que nous avons découverte en arrivant par l’autoroute 374,  qui est l’une des plus belles, plus anciennes et plus visitées villes d'Espagne. Et pour cause, car c'est un vrai condensé  de l’histoire et de la culture andalouse, son architecture témoignant de chacune des époques de cette histoire: périodes phénicienne, romaine, maure, suivies par la conquête catholique et,  pour les périodes récentes, les Français de Napoléon Ier, Franco et la guerre civile.

Nous avons commencé notre visite sur la Plazza del Socorro, au milieu de laquelle trône la statue d’un Hercule qui semble métriser sans effort deux lions. Tranquillisez-vous, je n’ai pas une mémoire d’éléphant et je ne sais même pas si le guide (local) nous a dit le nom de la place, mais heureusement  j’ai pris  à la hâte une photo (à la hâte, car la troupe avançait d’un bon pas derrière le guide) laquelle photo me sert maintenant à identifier les lieus.

Car, sans critiquer le guide local, dont la respiration saccadée montrait  des signes évidents de problèmes cardiaques (je lui ai même dit un peu plus tard qu’il devrait se poser des stents, et que je sais de quoi je parle, car justement je venais de me les poser !) l’impression finale après la visite dans cette ville c’est que son histoire se résume à peu près à la présence juive et à la naissance de la corrida moderne.

 Bon, j’exagère, bien sûr et c’est vrai que même dans le programme du voyage il n’y avait pas mentionné explicitement rien d’autre, mais quand même,  c’est frustrant de rien voir des vestiges des fortifications ou de l’ancienne présence  musulmane dans la ville, car des Carthaginois et des Romains, n’en parlons plus!

Et même à propos de cette place que nous avons traversé en moins d’une minute, (preuve ma photo faite à 12.05 et la photo suivante, en entrant dans la Cerveceria Meson Rondeno, pour le déjeuner, faite à 12.06),   c’est maintenant que j’apprends qu’elle est vachement importante dans  l’histoire andalouse, car c’est ici qu’il a eu lieu la première assemblée régionaliste andalouse et c’est sur cette place que le père du nationalisme andalou, celui même qui  a conçu les armoiries, le drapeau, l’hymne et tous  les autres symboles de l'Andalousie, Blas Infante,  a déployé le drapeau de l'Andalousie, tout en se tenant sur le balcon du premier étage du bâtiment que voilà, derrière la statue de Hercule.

Bon, on peut se demander pourquoi Hercule, qui n’est pas andalous et surtout pourquoi les lions, car je ne sais même pas si Hercule aurait pu voir des lions dans sa vie, encore moins les maitriser. Par contre, c’est impressionnant de savoir que justement à cause de son acte sur cette place, plus tard , lorsque Séville est tombée aux mains de Franco,  Blas Infante a été arrêté, conduit dans la campagne environnante et exécuté.

Ceci dit, après une courte visite (conseillée par le guide !?!) dans un magasin qui vendait à prix cassé les « célèbres » sacs en cuir d’Ubrique et un  déjeuner (vite oublié car pas mémorable) dans le restaurants nommé ci-dessus, sous un soleil de plomb qui ne voulait rien céder à l’automne, nous avons quand même commencé notre circuit à pieds à travers les rues de la vieille ville.

Ainsi, en passant devant une des portes de son (célèbre) arène nous sommes arrivés au Parador,  l’ancienne mairie devenue hôtel. Occasion d’apprendre  ce que le mot Parador signifie, c’est-à-dire les hôtels de luxe situés dans des édifices historico-artistiques, des châteaux ou des monastères, réhabilités pour un usage hôtelier  et gérés par l’état.

 Dans le cas de Ronda, ici c’était l’ancienne mairie et, comme j’allais le découvrir éberluée,  elle était construite dans  l’endroit le plus spectaculaire de la ville, à côté de Puente Nuevo , seulement une terrasse exiguë ouverte au public séparant le bâtiment et son jardin (avec piscine svp)  d’un précipice de 120 m, le canyon de Tajo, dont je parlais plus haut.

De cette terrasse on pouvait voir devant nous des maisons blanches perchées sur la falaise du canyon, au fond duquel coule Guadalevin, la rivière  qui n’était ce jour-là qu’un timide filet d’eau limpide qui peinait à expliquer les gorges si profondes, creusées sur son chemin vers le fleuve Guadiaro.

 Côté sud, un somptueux pont,  trompeusement nommé Nuevo,  vu que sa construction a démarré en 1751, semblait fusionner avec le  canyon, en faire partie de la montagne, comme si les parois rocheuses ont fini par construire une petite arche pour permettre aux habitants de rejoindre le nouveau quartier de la ville.

Cette impressionne est due au fait que les pierres du pont ont exactement la même couleur que les autres roches alentour, ce qui c'est normal, vue qu'elles ont été prises du fond du canyon , comme nous l’a expliqué le guide et comme l’explique l’histoire du pont exposée dans le «  Centre d’Interprétation » qui se trouve dans l’ancienne prison située à sa base.

A part la vue sur le  pont, chef-d'œuvre d'ingénierie devenue par sa beauté le monument le plus emblématique de la ville, le belvédère offre une vue panoramique à 360° sur  le parc naturel de la Sierra de las Nieves à l’est, la Valle del Genal au sud, à l'ouest la Sierra de Grazalema et au nord d'autres terres plus plates vers Campillos, ce que j'ai appris à l'aide de google map.

Nous continuons notre visite en traversant le pont vers la partie la plus vieille de la ville. Un arrêt sur  le célèbre Mirador de Aldehuela pour photographier l’autre côté du Puente Nuovo et la superbe vue vers une série de terrasses surplombant les Gorges du Tajo, les Jardins de Cuenca, le Puente Viejo et le palais du Roi Moro au-dessus du précipice, avec les collines de La Sierra de las Nieves en arrière-plan.

Un nouvel   arrêt devant une plaque en azulejos, hommage aux voyageurs romantiques de toute l'Europe du XIXe siècle  qui ont succombé aux charmes et ont chanté des louanges à la ville, dont Prospère Mérimée, Washington Irving, ou Benjamin Disraeli, puis un autre arrêt pour admirer la façade (défraichie) de la Casa del rey Moro et nous voilà dans les ruelles pittoresques de l’ancien quartier juif.

Et là, on est en plein dedans, c'est à dire dans  ce que tout le monde décrit extasié comme « la beauté absolue des villages blancs d’Andalousie ».  

Je ne dirais pas comme d’autres que « si on ne doit pas visiter qu’un de ces villages  blancs, il faut qu’il soit Ronda », car plus tard Frigiliana m’a laissé un souvenir autrement plus marquant de ce point de vue.  Ce qui s'explique peut être par le fait que là nous avons eu plus de temps libre, à flâner à notre guise dans les rues...  

Mais quand même, regardez cette ruelle étroite en escalier, avec des maisons aux murs blancs, aux portes et fenêtres aux barreaux en fer forgé, témoignant des mœurs d’un autre temps: c’était par ces ruelles qu’on accédait jadis à la ville, en empruntant le pont romain. 

C’est ce que nous faisons nous aussi en continuant  notre  route sur Calle Marques de Salvatierra jusqu’à la Plaza Duquesa de Parcent ou je suis entré toute seule en coup de vent dans l’église Santa Maria Mayor, ancienne basilique palêo-chrêtienne transformée en mosquée, transformée de nouveau,  après la reconquête, en église. 

Belle église, une tour carrée de style mudéjar (un style hybride utilisant  des éléments  musulmans pour des édifices construits par des chrétiens), avec un riche retable et un magnifique chœur sculpté, (en bois de noyer et de cèdre), dommage seulement que je n’ai pas pu la visiter comme il se doit, car le groupe attendait dehors pour continuer sa marche  sur Calle Manuel Montero et Plaza Mondragon, avec le palais du même nom (dont, malheureusement, nous avons vu  seulement la façade),  vers le Mirador de María Auxiliadora, pour admirer sous un autre angle le spectaculaire Pont Nouveau et le verdoyant paysage  vallonné alentour.

Enfin, nous avons continué sur Le Paseo Ernest Hemingway, (ben oui, il été finalement un habitué des lieus)  vers les Arènes de Ronda  (en espagnol plaza de Toros de Ronda), l’une des plus anciennes et plus dangereuses arènes d’Espagne, berceau de la tauromachie moderne, d’où le musée de la tauromachie qui se trouve au même endroit.

Je cite: "Les arènes sont célèbres parce qu’elles ont été l’une des premières arènes où s’est produite la transformation de la tauromachie professionnelle. À l’époque de Philippe V, la pratique de la tauromachie chevaleresque par les nobles était écartée par la corrida à pied pratiquée par les roturiers, devenant ainsi un spectacle populaire. C’est précisément la place de Ronda qui a créé l’école de Ronda, l’un des premiers théâtres à avoir été transformé par la tauromachie, réalisée par un charpentier, Francisco Romero, qui a inventé la muleta et inauguré une dynastie de toreros qui a longtemps régné sur les places d’Espagne." 

Malgré ça, bien sûr que j’aurais préféré rester sur le paseo et admirer le paysage, avec ses maisons blanches perchées sur les falaises, en pensant à tous ces brigands et écrivains romantiques traversant les vertes collines de la Sierra de Grazalema il y a deux cents ans. Mais quoi faire sinon aller de l'avant, avec le group! Ben oui, même si je suis contre les exagérations des associations animalistes (comme l'association L269 à Strasbourg) et avec  tout le respect que je dois à Hemingway et autres passionnés, moi, la tauromachie ne m'intéresse guère, par contre, la nature, les paysages... 😍

Bon, je vais arrêter ici l’histoire de ma visite à Ronda, même si j’ai appris des choses intéressantes qui mériteraient d’être enregistrés, mais je sens que je n’avance pas, avec toutes ces fêtes de fin d’année, visites aux médecins et autres…

Pour résumer, j’aimerais bien sûr aller de nouveau à Ronda pour quelques jours, mais hors saison, car il faut dire que cette ville est victime de son succès, comme toutes les petites localités qui sont devenues des grandes destinations touristiques : tous ces gens dans les rues, qui regardent les maisons et les jardins sans vergogne, et les bouchons dans les rues, les queues devant les sites d’intérêt…











L’étape suivante après la visite à Ronda était, comme on peut voir dans le catalogue de l'agence de tourisme, « Route par Arcos-de-la-Frontera et Installation pour 3 nuits à l'hôtel Vincci Costa Golf 4*  Chiclana de la Frontera ».

Bon, le "beau village blanc" Arcos de la Frontera nous l’avons vu de loin, car on été, parait' il,  en retard,  mais l'hôtel… whaou… vraiment le top! 

Des petits bungalows avec des appartements somptueux, salon, chambre,  terrasse  et jardin pour chaque couple, beaucoup d’espaces vertes magnifiques, restauration libre-service avec un grand choix de très bons plats et, cerise sur le gâteau, à 5 minutes à pieds la mer, avec l’immense plage de la Barossa, vis ’à vis de l’ile de Sancti Petri,  pour le côté culturel,  et des couchers de soleil magnifiques, pour la beauté des choses…

Décidément, une destination de rêve pour des vacances plus longues à la mer, car en plus il n’y a pas  le bling bling de Marbella et les prix sont raisonnables…

En tous cas, sa situation géographique le rend très approprié pour les circuits, car c’est d’ici que nous sommes partis le lendemain pour notre visite à Tarifa et  Gibraltar, et le jour suivant pour notre visite à Cadix (ou Cadiz ?).



Arcos de la Frontera



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Comme je disais, je voulais voir le Gibraltar, mais ignorante en géographie comme je le suis, (ben oui, on ne peut pas tout savoir ! Heureusement que les voyages sont là, pour que j’apprenne !) je n’avais aucune idée de l’existence de Tarifa dans ces endroits et même de Tarifa tout court!

Et pourtant, après avoir traversé des montagnes couvertes des forets d’éoliennes,  me faisant penser au futur de manière  "oh la la, qu'est ce que  va nous arriver...",  la dite Tarifa, à qui on doit même le mot tarif et que le guide nous présentait comme un cadeau, car en dehors du programme,   j’ai eu la surprise de voir qu’elle était non seulement  une de ces superbe villes blanches andalouses, mais en plus, c’est là que la Méditerranée entre dans l’Océan Atlantique (ou vice versa) car c'est l'île des Colombes (Isla de las Palomas), reliée à Tarifa par une digue,  qui marque la séparation entre les deux eaux. 

 Conclusion : j’ai adoré flâner dans les ruelles de Tarifa, j’ai contemplé fascinée l’étendue d’eau essayant d’apercevoir le Maroc du haut du mirador Africa, lequel Maroc on a pu mieux le voir 7 km plus loin, au Mirador del Estrecho.










Quant au Gibraltar, nous sommes allés après le déjeuner, quand nous avions les ventres pleins et comme en plus le soleil tapait assez fort, je dois reconnaitre  que finalement nous n’avions pas eu très envie de visiter.

 Ainsi, sur la rue principale, je n’ai pas eu l’énergie nécessaire d’entrer dans les magasins et pourtant, c’est même pour ça que les gens y vont. A peine  j’ai marché un peu au long de la rue et  entré dans une église, pour ne pas dire quand même que  je n’ai pas visité la ville. De toute façon, comme j'ai pu constater, ce n’était qu’une quelconque ville anglaise, même pas Londres : au milieu de toutes ces belles villes et villages andalouses, donc pas trop d’intérêt à mes yeux.😛

 Bon je sais, il y a des choses à voir, mais pour excuser ma paresse, je dirais que nous n’avions pas trop le temps et comme dans le programme  du voyage c’était seulement la rue principale à visiter...









Le far de la Pointe de l'Europe (1838 et 1841)

Monte Hacho?

Par contre, je me suis rempli  les yeux avec la vue du détroit à La pointe de l'Europe,  l’immensité bleu de la Méditerranée et ce que je pouvais apercevoir du Monte Hacho, l’autre colonne de Hercule, vis-à-vis..

Aussi,  le magnifique paysage du haut du rocher, dans la réserve naturelle, où surtout je me suis amusé à regarder (de loin) les macaques, pas vraiment endémiques,  macaques que les Anglais prennent grand soin à multiplier, pour ne pas perdre la «  colonie de la Couronne » et que les touristes adorent, même quand ils sautent sur les voitures ou quand ils sont carrément agressives !

 Je suis même entré quelques minute dans la célèbre grotte, juste pour voir le jeu de lumières, après quoi je me suis retirée dans le bar d’à côté, pas tant pour leur café, que j’ai commandé quand même, mais plutôt pour utiliser leur toilette (ah, oui, je l’ai peut-être déjà dit ailleurs, mais je le redis quand même : dans les circuits, trouver des toilettes, même préventivement, c’est très important, lol..)












Enfin, à la fin de la visite j’ai réussi à faire des belles photos en traversant en bus la piste de l’aéroport : et oui, ça c’est quelque chose, de voir les voitures s’arrêter au feu rouge pour laisser passer les avions, hein…



Pompei
Rome2..à suivre

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