Une ville de l'Anneau d'Or: Yaroslavl.
Ça y est, ce matin, sans nous rendre compte car déjà habitués avec ces étendues d’eau ayant parfois comme seul limite le ciel, nous avons fini de traverser « la mer de Rybinsk », un immense réservoir d’eau douce de 4500km2, réalisé dans les années ’30 par les détenus de ce que Soljenitsyne nommait
« l'hydro goulag » (wikipedia).
Sans trop penser, je crains, à tous ces morts et à leurs souffrances, nous sortons vite sur le pont pour admirer la statue de la « petite mère Volga », la Matriochka, comme la surnomment les Russes.
La statue, haute de 28 mètres, installée sur une flèche de terre à l’entrée du réservoir de Rybinsk en 1953, entre le barrage de la centrale électrique et la double écluse qui le sépare du grand fleuve, nous montre fièrement avec la main droite cette « grande réalisation du peuple soviétique », la mer d’eau douce, tout en tenant un manuscrit dans la gauche. Un manuscrit avec quoi ? La liste de détenues mortes ici, peut-être ?
J’ai mis les guillemets pour la grande réalisation car, semble-t-il, les effets sur l’environnement de ces centrales électriques sont catastrophiques.
Déjà, on sait que la série de barrages qui se succèdent le long de la Volga et de la Kama a détruit plus de 2 000 villages, ainsi qu’un irremplaçable patrimoine culturel. Quant aux effets écologiques, ne parlons plus…
En tout cas, la statue me semble très familière, on dirait que je l’ai déjà vu quelque part ! Et pour cause, je viens d’un ancien pays communiste où les statues de même style étaient à la mode il y a quelques années.
En plus, elle me rappelle le logo de Mosfilm, en plus calme. Ce que ce n’est pas étonnant vue son histoire : au début c’était justement la sculpture de Vera Mukhina " l’Ouvrier et la kolkhozienne" qui était prévue pour cet endroit, statue créée pour le pavillon soviétique à l'Exposition universelle de Paris en 1937. Laquelle statue, soit dit en passant, a suscité l'enthousiasme de Pablo Picasso et a été qualifiée par la presse française de «plus grande œuvre de sculpture du XXe siècle». Rien que ça !
Quelques années plus tard, quand la statue de notre Vera préférée devint indéboulonnable de son piédestal, près de l’Exposition des réalisations économiques de Moscou, où elle a été installée "temporairement", on prévoyait pour l’entrée sur la Volga une sculpture semblable, avec la mère patrie et le KGB-ist qui la défend !
Finalement, comme nous avons pu voir, c’est seulement la mère patrie qui y est représentée !
Pendant que nous admirions la statue, en suivant son « bateau frère », Rossia, qui nous a accompagnés pendant toute la croisière, notre bateau se dirigeait vers l’écluse de droite qui permet une descente de 14 mètres, pour arriver au niveau de la Volga, pendant que l’eau monte dans l’écluse d’à côté pour les bateaux qui viennent en sens inverse. Vous suivez?
Et voilà la célébrissime Volga ! Grande, très grande, en effet, avec des eaux étonnamment calmes, entre des berges boisés où l’automne commence à pointer son bout de nez, colorant en jaune les feuilles de boulots et de trembles.
Et presque personne à l’horizon dans ce matin de septembre, sauf notre copain Rossia et deux ou trois autres bateaux de marchandise, plus quelques pécheurs dans leurs embarcations de fortune. Le paysage était tellement bucolique et « russe compatible » que ça me fait penser aux paysages décrites par Tourgueniev, ou Tolstoï. ( Je suis même allé sur google map pour voir où se trouve Yasnaya Polyana, et même si c’est à plus de 500km de cette région, j’avais quand même raison, car les paysages se ressemblent fortement).
Et pourtant, je sais que cette beauté tranquille de la Volga (comme celle du pays qu’elle est sensée de représenter) est trompeuse : déjà, même si on ignore les villes et villages engloutis par ses eaux, mais il y a aussi les bateaux qui y ont chaviré au fil du temps, dont un bateau de croisière assez récemment…
Mais, mieux ne pas penser à tout ça et admirer plutôt ce cadre pittoresque dans lequel les villages, aux maisons et églises joliment colorées, avec des bulbes pointant fièrement vers le ciel, se suivent un après l’autre, pour notre plus grand plaisir. Rybinsk, Savinskoe, Tutoiev, des noms aux consonances slaves qui nous rappellent que nous sommes entrés dans la région de l’anneau d’or, le berceau de l'État russe.
Dire que tout ce patrimoine, historique, culturel et touristique, a failli être complétement anéanti après la révolution bolchevique !
Et ce n’était pas seulement la faute de Staline, comme on essaye de dire aujourd’hui !
Parfois, sans aucune raison, des personnages zélés ont contribué de bonne cœur à ces destructions, (voir, par exemple, cette nouvelle de Choukchine) et ainsi, des monuments soit disant "bourgeois" ont carrément disparus, pendant que ceux qui restent en place sont souvent dans un état déplorable, ce qu’on peut voir même quand on travers le fleuve à bord d’un bateau de croisière, mais surtout si on essaye de regarder de plus près à l’aide de l’internet et de google map. Ce que n’est pas si facile, car, même maintenant, pour les Russes, une statue de Lénine est plus importante qu’une église, et donc plus digne d’être signalée !
Quand même, j’ai réussi à identifier ainsi dans mes photos plusieurs églises en ruines, pour appuyer mes dires, comme par exemple l’Eglise de la Résurrection du Christ à Miklyaikha, ou l’église de l’icone de la vierge de Smolensk, de Ust'ye .
Enfin, pour finir en beauté et sur une note positive, avant l’arrivée à Iaroslavl, nous avons aperçu les bâtiments de ce que je vais apprendre plus tard que c’était le monastère de femmes de Tolga, le premier monastère rendu à l'église orthodoxe en 1987. Depuis cette date, le monastère est occupé par une centaine de religieuses qui ont réussi à remettre en état les édifices complètement dévastés, comme on peut voir dans ses archives. Et si on regarde l’aspect actuel de ce monastère sur Internet, on peut se dire que oui, ça peut se faire…
Pas longtemps après Tolga nous sommes arrivés à Iaroslavl, où nous avons été embarqués au bord d’un bus pour entreprendre le tour de la ville. En fait, je m’en veux de ne pas m’être informé un peu plus, avant de faire ce voyage, mais, à vrai dire, je suis mitigée : m’informer avant, est-ce que le voyage ne perd pas finalement tout son charme, sinon son intérêt ?
Cette fois, par contre, vraiment j’aurais voulu savoir plus de choses sur l’anneau d’or et en particulier sur Iaroslavl, avant de commencer la visite guidée, car ça m’aurait aidé de regarder autrement les choses, une fois sur place !
Car oui, je dois l’avouer, je ne connaissais rien de rien sur cette ville, pourtant, dans la liste du patrimoine Mondiale d’UNESCO.
Et les guides sont loin de nous raconter la « vérité vrai », comme il se doit !
Par exemple, déjà notre guide de Yaroslavl, qui affirmait (peut être de bonne fois) que les Russes n’ont jamais attaqué personne, qu’ils ont fait que se défendre… Tiens donc…
Ou encore, que les Russes étaient déjà à Berlin quand les Américains ont entré en guerre…
Finalement, comme nous avons pu voir, c’est seulement la mère patrie qui y est représentée !
Pendant que nous admirions la statue, en suivant son « bateau frère », Rossia, qui nous a accompagnés pendant toute la croisière, notre bateau se dirigeait vers l’écluse de droite qui permet une descente de 14 mètres, pour arriver au niveau de la Volga, pendant que l’eau monte dans l’écluse d’à côté pour les bateaux qui viennent en sens inverse. Vous suivez?
Et voilà la célébrissime Volga ! Grande, très grande, en effet, avec des eaux étonnamment calmes, entre des berges boisés où l’automne commence à pointer son bout de nez, colorant en jaune les feuilles de boulots et de trembles.
Et presque personne à l’horizon dans ce matin de septembre, sauf notre copain Rossia et deux ou trois autres bateaux de marchandise, plus quelques pécheurs dans leurs embarcations de fortune. Le paysage était tellement bucolique et « russe compatible » que ça me fait penser aux paysages décrites par Tourgueniev, ou Tolstoï. ( Je suis même allé sur google map pour voir où se trouve Yasnaya Polyana, et même si c’est à plus de 500km de cette région, j’avais quand même raison, car les paysages se ressemblent fortement).
Et pourtant, je sais que cette beauté tranquille de la Volga (comme celle du pays qu’elle est sensée de représenter) est trompeuse : déjà, même si on ignore les villes et villages engloutis par ses eaux, mais il y a aussi les bateaux qui y ont chaviré au fil du temps, dont un bateau de croisière assez récemment…
Mais, mieux ne pas penser à tout ça et admirer plutôt ce cadre pittoresque dans lequel les villages, aux maisons et églises joliment colorées, avec des bulbes pointant fièrement vers le ciel, se suivent un après l’autre, pour notre plus grand plaisir. Rybinsk, Savinskoe, Tutoiev, des noms aux consonances slaves qui nous rappellent que nous sommes entrés dans la région de l’anneau d’or, le berceau de l'État russe.
Villes de l'Anneau d'Or: Iaroslavl, Kostroma, Souzdal, Vladimir, Bogoliubovo, Youriev-Polski, Perslavl-Zalesski, Serguiev-Possad, Rostov-le Grand, Ouglitch |
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Et ce n’était pas seulement la faute de Staline, comme on essaye de dire aujourd’hui !
Parfois, sans aucune raison, des personnages zélés ont contribué de bonne cœur à ces destructions, (voir, par exemple, cette nouvelle de Choukchine) et ainsi, des monuments soit disant "bourgeois" ont carrément disparus, pendant que ceux qui restent en place sont souvent dans un état déplorable, ce qu’on peut voir même quand on travers le fleuve à bord d’un bateau de croisière, mais surtout si on essaye de regarder de plus près à l’aide de l’internet et de google map. Ce que n’est pas si facile, car, même maintenant, pour les Russes, une statue de Lénine est plus importante qu’une église, et donc plus digne d’être signalée !
Quand même, j’ai réussi à identifier ainsi dans mes photos plusieurs églises en ruines, pour appuyer mes dires, comme par exemple l’Eglise de la Résurrection du Christ à Miklyaikha, ou l’église de l’icone de la vierge de Smolensk, de Ust'ye .
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Enfin, pour finir en beauté et sur une note positive, avant l’arrivée à Iaroslavl, nous avons aperçu les bâtiments de ce que je vais apprendre plus tard que c’était le monastère de femmes de Tolga, le premier monastère rendu à l'église orthodoxe en 1987. Depuis cette date, le monastère est occupé par une centaine de religieuses qui ont réussi à remettre en état les édifices complètement dévastés, comme on peut voir dans ses archives. Et si on regarde l’aspect actuel de ce monastère sur Internet, on peut se dire que oui, ça peut se faire…
Pas longtemps après Tolga nous sommes arrivés à Iaroslavl, où nous avons été embarqués au bord d’un bus pour entreprendre le tour de la ville. En fait, je m’en veux de ne pas m’être informé un peu plus, avant de faire ce voyage, mais, à vrai dire, je suis mitigée : m’informer avant, est-ce que le voyage ne perd pas finalement tout son charme, sinon son intérêt ?
Cette fois, par contre, vraiment j’aurais voulu savoir plus de choses sur l’anneau d’or et en particulier sur Iaroslavl, avant de commencer la visite guidée, car ça m’aurait aidé de regarder autrement les choses, une fois sur place !
Car oui, je dois l’avouer, je ne connaissais rien de rien sur cette ville, pourtant, dans la liste du patrimoine Mondiale d’UNESCO.
Et les guides sont loin de nous raconter la « vérité vrai », comme il se doit !
Par exemple, déjà notre guide de Yaroslavl, qui affirmait (peut être de bonne fois) que les Russes n’ont jamais attaqué personne, qu’ils ont fait que se défendre… Tiens donc…
Ou encore, que les Russes étaient déjà à Berlin quand les Américains ont entré en guerre…
Quoi dire ? Si je n’étais pas sensée, en tant que Roumaine, de savoir qu’au moins à 23 aout 1944 ils étaient encore à la frontière de la Roumanie…
Ou, le dernier exemple, que la cathédrale de la Dormition a été détruite par les gardes blanches et non pas par les bolcheviques … (Ben oui, elle nous tenait des vrais leçons d'éducation politique, celle-ci! lol)
Voilà ce que dit wikipedia à propos de ça, par exemple : « L'ancienne cathédrale a beaucoup souffert au moment du soulèvement de Iaroslavl contre les Bolchéviks, en 1918. Une restauration partielle fut menée à l'automne 1924. Ensuite, elle fut encore affectée, sous le régime soviétique, à la bourse du travail, puis transformée en grenier à grain. Finalement, à l'époque stalinienne, le 26 août 1937, deux jours avant la fête de la Dormition, la cathédrale fut dynamitée. Un parc citadin de loisirs fut planté à son emplacement »
Quoi dire d’autre ?
Que la première chose que nous avons vu en ville c’était la statue de Lénine, montrant le chemin vers des jours lumineux à venir ?
Ou parler des petites « pionniers soviétiques » venus en rang quasi militaire saluer les héros de la patrie?
Quand je vous dis que ça ne leur a passé pas ? Cent ans de communisme, ça se paye, hein…
Et puis, qui vous dit que c’est fini, que le communisme ne reviendra pas en Russie dès que possible?
Quand je vous dis que ça ne leur a passé pas ? Cent ans de communisme, ça se paye, hein…
Et puis, qui vous dit que c’est fini, que le communisme ne reviendra pas en Russie dès que possible?
En 1921, pour redynamiser l’économie du pays, Lénine a lancé La Nouvelle politique économique (NEP). Qui vous dit que maintenant n’est pas la même chose ? (là, j'exagère, je le sais… mais fallait que je le dise, mdr…)
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Ceci dit, après le bus, nous sommes partis à pied faire un tour dans ce centre historique, Patrimoine Mondiale d’UNESCO. Nous avons commencé notre visite à pieds devant le monument aux morts et la flemme éternelle, occasion d’écouter la guide dire ce que j'ai mentionné plus haut.
Après, une fois la leçon assimilée, nous sommes allez vers la rotonde, au-dessus du parc de 1000 ans de la ville (fêtés en 2008), où la Kotorosl rejoigne la Volga et où nous avons pu admirer de loin le monument dédié à cette anniversaire ainsi que les deux églises, St. John Chrysostom et Eglise de la présentation de l'icône de Notre Dame de Vladimir.
La carte que j’ai attachée et les photos me semblent suffisantes pour décrire notre périple. Mais même si, comme d’habitude, je ne vais pas commencer à décrire ce qu’est déjà décrit ailleurs, quelques mots me semblent nécessaires.
Comme par exemple, le fait que les fresques de l’église Nikoly Nadeina, principal monument du quartier "d'affaires" (le possad) de Iaroslavl en 1620-1622, sont considérées être parmi les plus impressionnantes de Yaroslavl : "en 1640, une équipe de 20 peintres, à la demande d’un riche négociant local, travailla pendant un an pour recouvrir tout l’intérieur de fresques racontant la vie du saint ".
Ou que l’iconostase a été peinte et installé ici en 1751, par Fiodor Volkov, acteur local et fondateur du premier théâtre en Russie, d’où le nom du théâtre dramatique de Iaroslavl.
Nous avons continué à marcher sur le Quai de la Volga vers la splendide église du Prophète Élie (1647—1650) sur la place des Soviets (tiens, tiens…), église qui fait elle aussi partie du « patrimoine du musée-réserve naturelle de Iaroslavl »: ils sont vraiment inventifs, hein …
Mais il y a pire : « En 1938-1941 la Ligue des militants athées créa un musée antireligieux où furent transférées les reliques miraculeuses de Iaroslavl. Sous la coupole fut suspendu un Pendule de Foucault. » !
Oui, c'est à mourir de rire, (ou à pleurer?) mais au moins cette église-là a échappé à la démolition (de peu !!) et elle n’a pas été dynamité, comme l’église de la Dormition.
Il faut dire, comme le souligne le dossier UNESCO, qu’ « à l’époque stalinienne, des milliers d’églises ont été démolies, surtout dans les plus grandes villes de Russie.
Du côté de Iaroslavl, sur environ 80 églises et chapelles, 56 sont restées intactes. Ce nombre est sans égal ailleurs en Russie. » Et « même si quelques églises ont servi d’ateliers ou d’entrepôts, elles ont en général gardé leurs ornementations artistiques. »
Dire que même maintenant, notre guide était triste que les jeunes ne peuvent plus danser dans l'église Nikoly Nadeina, comme dans sa jeunesse et paraissait indignée que je ne sais pas quel mécène (en fait il s’appelle Victor Tyrchikine) a utilisé son argent pour reconstruire la cathédrale de la Dormition !
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Nous avons continué à marcher sur le Quai de la Volga vers la splendide église du Prophète Élie (1647—1650) sur la place des Soviets (tiens, tiens…), église qui fait elle aussi partie du « patrimoine du musée-réserve naturelle de Iaroslavl »: ils sont vraiment inventifs, hein …
Mais il y a pire : « En 1938-1941 la Ligue des militants athées créa un musée antireligieux où furent transférées les reliques miraculeuses de Iaroslavl. Sous la coupole fut suspendu un Pendule de Foucault. » !
Oui, c'est à mourir de rire, (ou à pleurer?) mais au moins cette église-là a échappé à la démolition (de peu !!) et elle n’a pas été dynamité, comme l’église de la Dormition.
Il faut dire, comme le souligne le dossier UNESCO, qu’ « à l’époque stalinienne, des milliers d’églises ont été démolies, surtout dans les plus grandes villes de Russie.
Du côté de Iaroslavl, sur environ 80 églises et chapelles, 56 sont restées intactes. Ce nombre est sans égal ailleurs en Russie. » Et « même si quelques églises ont servi d’ateliers ou d’entrepôts, elles ont en général gardé leurs ornementations artistiques. »
Dire que même maintenant, notre guide était triste que les jeunes ne peuvent plus danser dans l'église Nikoly Nadeina, comme dans sa jeunesse et paraissait indignée que je ne sais pas quel mécène (en fait il s’appelle Victor Tyrchikine) a utilisé son argent pour reconstruire la cathédrale de la Dormition !
Ambiguïté de la mémoire ou lavage de cerveau persistant et tenace et nostalgie pour un passé idéalisé?
Bon, je ne vais pas entrer dans des détails dithyrambiques concernant l’intérieur de cette superbe église du Prophète Élie, j’espère que mes photos parlent d’elles même.
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Sinon, il y a une belle présentation de Iaroslavl et ses monuments ici.
Après un petit tour vers le fameux marché couvert de la ville, occasion de se promener un peu dans le centre ville, de voir les prix des denrées alimentaires, mais aussi de jeter un œil sur la chapelle Alexandre Nevski et l'église Sretensky, nous sommes allé visiter le superbe monastère de la Transfiguration-du-Sauveur (Spass-Préobrajenski) (XII siècle) et je dois dire que le contraste avec ce qu’on a vu à Goritsy était saisissant !
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Et je ne parle pas seulement de l’état des lieux, mais aussi de l’architecture, de l’organisation des bâtiments, de style.
Bon, déjà, quelques siècles séparent leur construction, pour ne pas parler du fait que Iaroslavl, comme ville, a toujours eu un statut spécial pour son architecture, même pendant le communisme.
Il y a même un style caractéristique qui a rayonné au-delà de la région, comme fu le cas du style clunisien en France.
Mais j’arrêt ici. Si quelqu’un de mes éventuels lecteurs est intéressé, il y a une vaste bibliographie sur internet et wikipedia là-dessus n’est pas en reste. Et si j’ai le temps les prochains jours, peut-être je vais écrire un peu plus. Sauf une dernier photo sur un détail architectural des églises que j’ai vu et qui m’a interpelé, sans savoir que ce sont des « kokochniks » et que c’est une des caractéristique de l’architecture de l’école de Iaroslavl.
Ceci dit, Iaroslavl m’a beaucoup plu et je ne suis pas la seule à le dire, mais en plus, je pense que c’est une ville où fait bon vivre et pas seulement comme touriste !
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